Comment stabiliser tes émotions quand elles jouent aux montagnes russes (guide pratique) #036

[0:01] Hello, bienvenue dans ce nouveau podcast. Je vais te parler aujourd'hui de stabilité émotionnelle, des yo-yos émotionnels. C'est vrai que parfois dans la vie, nous sommes victimes de ces aléas d'humeur, de bien-être, etc. C'est-à-dire que sur certaines périodes, ça va aller bien, on va être bien, on va avoir la patate, l'énergie, la pêche, on va réussir à avancer. Puis soudainement, sans qu'on s'y attende, paf, on a cette baisse d'énergie, presque, voire même la déprime. Et il y a des personnes qui sont très sujets à ce genre de phénomène et donc j'aimerais évoquer avec toi ce sujet notamment trois questions pour t'amener de la stabilité émotionnelle dans ton quotidien, et c'est vrai que quand on a des singularités, qui demandent un apprentissage, une gestion etc tel que le fait d'être LGBT ou avoir un handicap ou quelque chose qui nous rend vraiment très singulier par rapport à la pseudo-normalité sociale. Du coup, ça peut nous ramener beaucoup de choses dans la tête, beaucoup d'émotions à gérer, beaucoup d'incertitudes, de doutes, de travail, de questionnements sur notre estime, notre amour, etc. [1:22] Donc voilà, on va bosser sur ce truc-là. Aujourd'hui, le yo-yo émotionnel, comment le stabiliser ? Bienvenue à toi dans ce podcast homo-heureux.fr. Je suis David, thérapeute. Mon métier, c'est d'accompagner les personnes à aller bien dans leur vie, à être enthousiaste, à vivre une vie épanouissante. Et j'accompagne en particulier la communauté LGBT. Tu peux retrouver mes différentes propositions d'accompagnement sur homo-heureux.fr. Tu as le lien sous la vidéo, si tu m'écoutes sur YouTube ou n'importe quelle plateforme de podcast. et je te propose bien sûr un guide « Homo Heureux, être un homo épanoui », ça s'adresse à toute personne qui n'est pas LGBT, et ça se trouve pareil sur homoeureux.fr. Donc l'idée pour moi, c'est de développer le concept que la stabilité émotionnelle, c'est un facteur de joie et de bonheur de vie au quotidien. [2:11] Il y a des phénomènes dans la vie, nous sommes plus ou moins sujets à ça, c'est-à-dire des moments où tout va bien, et sans raison apparente, soudainement, ça va mal. Et l'espace entre ces moments, l'amplitude, je veux dire, entre ces moments où tout va bien et le tout va mal, peut être plus ou moins fort. Il y a des facteurs neurochimiques, physiologiques, c'est-à-dire que ça se passe dans le sang, dans le corps, il y a des facteurs psychologiques, et il y a bien sûr beaucoup d'autres dimensions encore à prendre en compte dans cette notion de stabilité émotionnelle ou de yo-yo émotionnel. Là, ce que j'évoque comme phénomène, c'est quelque chose qui s'étale sur plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois. C'est-à-dire que pendant plusieurs mois, t'es bien, c'est vraiment l'énergie elle monte, la créativité elle monte, etc. T'as la pêche et tout ça va. Et puis, progressivement, en l'espace de quelques jours, paf, tout s'effondre. Il y a un événement, il y a quelque chose qui se passe où tu sais que ça s'est passé, ou alors tu sais pas du tout qu'est-ce qui se passe et ça s'effondre. [3:14] A ne pas confondre avec un autre phénomène qu'on appelle l'ascenseur émotionnel, qui là, lui, va se jouer en général sur quelques minutes, sur quelques heures, la journée éventuellement, où c'est une notion qu'il y a un super événement, très dur ou très joyeux, et juste après, il y a un événement contraire qui vient se produire. Typiquement, tu vis un accident de voiture, plus ou moins grave, et juste après on t'annonce une super nouvelle par exemple ou l'inverse ou alors il ya un événement difficile seulement tu as un gain d'espoir et puis juste après cet espoir s'effondre et elle en parle vraiment d'ascenseur émotionnel ensemble le comprendre au premier degré du terme mais ça c'est vraiment l'espace dans un passe-temps plutôt réduit là le phénomène que j'évoque le yo-yo émotionnel c'est plutôt quelque chose qui sur du long terme ça va bien plusieurs semaines et puis après frappe tu te fracasse on a une dimension de dépression par exemple même pendant plusieurs semaines plusieurs mois et puis c'est compliqué de remonter la pente vente est happé par des phénomènes de tapant envie de bouger depuis d'envie de dormir tu apprends de faire de sport je vous boire une mangée tata t'as pas envie de voir du monde ou alors tout mais à détester la la société, des choses comme ça. Et c'est des symptômes qui sont très similaires à la dépression. [4:43] Une phase basse d'instabilité émotionnelle, peut-être de la dépression, bien sûr, mais normalement, quand on caractérise la dépression, c'est une période, et on en sort, et puis après, ça va bien sur plusieurs années, etc., éventuellement jusqu'à ce qu'il y ait un autre événement grave qui se passe dans la vie. Là je parle vraiment d'un phénomène de va et devient d'une courbe avec une certaine amplitude tout au long de l'année et on va aller bien, on va aller mal on va aller bien, on va aller mal et donc tout l'objectif, du travail d'accompagnement que je fais et c'est le conseil que je te donne là maintenant aujourd'hui que je souhaite te partager c'est la notion d'amener de la stabilité comment on amène la stabilité en réduisant l'amplitude de cette courbe c'est à dire que si tu as vraiment une courbe tout va bien, tout va bien, tout va bien, puis je vais fondre, je vais fondre Puis tout va bien, tout va bien, bien. Le but, c'est de vraiment amener l'espace entre le plus bas et le plus haut. Réduire l'espace entre le plus bas et le plus haut, je veux dire. [5:39] Alors évidemment, il y a plein de phénomènes qui peuvent impacter cette stabilité émotionnelle, ce yo-yo émotionnel, les traumas, l'histoire de vie, les expériences, les projets, nos valeurs, nos besoins, les bons moments qu'on vit au quotidien, etc. Il y a un facteur qui permet vraiment de stabiliser, d'amener davantage de régularité dans la vie, c'est ce que j'appelle moi la congruence. Congruence, qu'est-ce que c'est ? C'est accorder ce que mon âme, mon cœur, mon corps, mon esprit, etc. Vivent avec mes actes. C'est-à-dire que si je pense dans ma tête rouge, rouge, rouge, que mon cœur dit rouge, que mon corps dit rouge, mettre du rouge dans la vie s'ils vont encore encore mon âme mon esprit que sera pense bleu mais du bleu dans ma vie en gros tu penses peut-être à gauche de la tête que l'on était à droite ou alors tu es plutôt contre tel phénomène et pourtant tu vas faire partie de ce phénomène là extra que ça on appelle ça la congruence congruence et l'accord c'est l'intégrité qui lui verra voir entre mes pensées et mes actions au quotidien. [6:56] Donc ça c'est un travail bien sûr, c'est quelque chose qui s'apprend, c'est de la finesse, de la douceur, c'est compliqué d'être tout le temps 100% congruent dans sa vie, parce que parfois on est amené à faire des choix qui vont être contraires, mais qui vont faire du bien à quelqu'un de notre famille, etc. Je vérifie, il y a un rayon de soleil maintenant, je vais m'assurer que le soleil est bon, et quoi qu'il ne gêne pas sur l'image évidemment je peux me connecter bon on verra ça plus tard j'espère que l'image va être bonne et pas trop éclairée par le soleil. [7:34] Qu'est-ce que je voulais te dire, qu'est-ce que c'est que la stabilité émotionnelle je pense que c'est important de l'évoquer, la stabilité émotionnelle c'est une forme de détachement c'est une forme de prise de recul, et de voir ce qui se passe dans la vie comme des expériences. Et quand je parle de détachement, je ne veux pas dire qu'il y a ce que fait David dans sa vie, et puis il y a David, et puis les conneries que tu fais, ça ne te concerne pas. Non, détachement, c'est-à-dire qu'on prend un certain recul avec les événements. Il y a des événements qui arrivent, qui ont lieu, qui surviennent. [8:08] Et c'est-à-dire ne pas tout prendre personnellement très à cœur au fond de ses tripes, et de dire que le pauvre enfant qui est dans la rue, ou cette maman qui galère avec ses enfants, ou je sais pas ce gars ce charpentier qui qui qui qui qui qui a beaucoup de peine à monter les poutres en haut du toit bon ok ce charpentier a de la douleur etc mais on va pas tout prendre à coeur à fond on va mettre forme de détachement ok cette personne a de la douleur ou vite à discuter etc et en même temps moi bon mais je peux pas faire grand chose là ici maintenant donc bon si je peux aider j'ai le volontier mais là je peux pas Voilà, c'est ça, cette forme de détachement. Et pareil, dans les moments de bonheur, etc., c'est fantastique ce truc-là. Alors, tu peux faire le choix d'être complètement emballé par cet événement et surenchérir en faisant la fête, en consommant toutes sortes de substances. [9:07] Ou en, du coup, tout va bien, alors du coup, on claque le pognon, tout va... Tu vois, on va surenchérir. Et donc, du coup, c'est pas un détachement non plus. On vient amplifier des phénomènes qui qui sont là donc c'est encore une fois l'idée ce n'est pas d'être dans le jugement c'est bien c'est pas bien parce que apparemment je juge je ne suis pas dans le détachement non plus l'idée c'est juste prendre du recul parle de sagesse par exemple tu vois c'est fantastique qui est cet événement là franchement j'exulte à l'intérieur je suis vraiment heureux comme tout et je vais en profiter [9:42] avec moi même je vais partager des amis éventuellement etc. Mais je ne vais pas se renchérir en faisant la teuf en ouvrant 50 bouteilles de champagne par exemple. [9:55] L'idée, je t'ai évoqué que la stabilité émotionnelle c'était donc une forme d'attachement de prise au recul, d'expérience de vie, la courbe elle, on vit donc ces moments de difficulté émotionnelle de bas, de down, etc puis après ça revient, puis ça redescend, etc pour lisser cette courbe pour faire en sorte que cette courbe ait l'amplitude moins forte et en tout cas pouvoir de ne pas être esclave de ces montées et ces descentes. L'idée, c'est de mettre en place une congruence et donc de mettre en œuvre des projets qui tiennent à cœur. Quand je dis projet, c'est des actes politiques, ce sont des actes philosophiques, des actes d'amour, des actes de vie au quotidien, pour que vraiment ta vie soit la plus en accord possible à ce que tu aspires profondément en toi. Alors évidemment, ça demande des réflexions, d'être conscient de tout ça, de développer de la réflexion. Mais pour moi, la solitude émotionnelle passe notamment par cette congruence de vie. [11:02] Et il y a un thème fort que je t'évoquais, c'était celui de réduire l'amplitude entre les moments très hauts et les moments très bas. Et c'est pareil, c'est un processus, c'est quelque chose que tu vas conscientiser et puis au fur et à mesure développer. À ne pas confondre avec, ne pas exprimer ses émotions il y a vivre l'émotion, savoir les ressentir il y a les amplifier dans son corps éventuellement et il y a les exprimer etc. À autrui c'est trois phénomènes différents, d'abord je ressens l'émotion je choisis plus ou moins consciemment qu'est-ce que j'en fais je serai en chérie avec différents produits tels que l'alcool, ou est-ce que j'étouffe au contraire en dormant, en m'enfuyant, etc. Et le partager avec les autres partager les émotions, ce qu'on vit, c'est toujours excellent c'est toujours excellent, le partage c'est la clé. [12:03] Donc si par contre à l'inverse je cherche à trop lisser ma courbe de moment bien, de moment difficile ou moins agréable, si je cherche à faire une ligne droite comme ça, ou la plus plate possible c'est simple, une courbe plate c'est la mort, si le coeur il arrête de vibrer, à un moment donné le coeur il est en contraction, à un moment il est en expansion. [12:23] Bon ben s'il arrête de faire ce mouvement ben il n'y a pas de vie pour les émotions etc c'est pareil, il a d'ailleurs été démontrer que un humain sans émotions il meurt dans trois seuls dans les trois secondes ok si nous n'avons pas l'émotion nous mourons dans les trois secondes ça donne juste sa dimension de l'importance des émotions donc il s'agit pas là de venir les blâmer les juger les, sacrifier les les je sais pas moi faire tout ce que tu as envie de refoulement avec de déni de jugement ça n'est pas utile c'est pas constructif donc l'idée L'idée, c'est juste de gérer l'amplitude, de comprendre les ascensions et les descentes que tu vis. En vérité, si je creuse vraiment, et ça, ça peut être l'objet d'un travail en thérapie, c'est qu'il y a bien des événements qui viennent déclencher ces ascensions, et il y a bien ces événements qui viennent déclencher les descentes. Il y a des événements, des événements dans ta tête, des événements dans ton environnement de travail, familial, de vie, etc. Donc le premier conseil que je peux te suggérer, c'est que ne donne de l'importance que ce que tu peux contrôler. Je donne de l'importance à ce que je peux contrôler. Il y a des gens qui se mettent dans des états pas possibles parce qu'il va pleuvoir. Alors je ne sais pas si c'est ton cas, mais est-ce que je peux contrôler la pluie ? Est-ce que je peux contrôler s'il va pleuvoir ou pas maintenant ? Clairement non, je ne peux pas. [13:52] Donc à quoi ça sert de me donner de l'importance à quoi ça sert de donner de la valeur à créer des émotions et qui vont dominer ma gestion mon humeur ma joie, mon plaisir etc si je ne peux pas contrôler cet événement là en fait. [14:13] Il pleut ok, il pleut et donc évidemment ça peut demander peut-être une approche pour être en paix avec le fait qu'il pleuve Je te donne un exemple très simple, peut-être simpliste même, si tu regardes différents événements dans ta vie qui te coûtent cher en émotions très joyeuses ou en émotions très difficiles, Est-ce que ça vaut vraiment la peine de lui donner toute cette importance-là ? Et une question toute bête pour apprendre, apprendre du recul justement, et à moins donner d'importance aux événements qu'il y a dans notre vie, c'est de se poser la question suivante. Est-ce que dans une semaine, est-ce que dans un mois, est-ce que dans six mois, est-ce que dans un an, je m'en souviendrai encore ? Je te raconte une anecdote. J'ai passé une semaine au Portugal. [15:10] C'était en juin, le début de la semaine a été plutôt difficile, et à la fin de ce séjour, qui a duré une semaine, c'était génial. J'ai réussi à m'adapter, à comprendre les choses, à trouver un rythme, etc., à profiter de la chaleur, de la mer, etc. Et je rentre en France, super, en plus je retrouve des amis, ça se passe super bien, on passe une bonne soirée ensemble, et je rentre chez moi et là pas la vraie mais deux congélateurs sont tous pourris une coupure des courants à cause d'un orage et les congélateurs ont tout déconjoué castér à je perds toute la matière première toute la viande et super produits j'avais intérieure extra et là ça me prend le crâne vraiment déjà c'est casse-pieds à nettoyer ensuite je perds beaucoup de valeurs monétaires il y aurait plus de 2000 euros de mes congèles et surtout j'ai horreur de gaspiller et là je suis venu de jeter des morceaux, je veux dire de premier choix et tout alors je ne jette pas la poubelle, je donne aux animaux pour que ce soit au moins un usage, mais vraiment les super magrets de canard je les ai perdus. [16:23] Donc voilà donc là tout le bénéfice des vacances tu l'oublies, bon je pense que ça va faire le point des dégâts machin puis en gros vers la fin de l'après midi, ça faisait 2-3 heures que j'avais découvert le problème, là je me dis ok David est-ce que dans un mois je m'en souviendrai encore, un mois peut-être encore un peu dans un an, est-ce que dans un an je m'en souviendrai que j'ai perdu ça, telle valeur financière, tel morceau tel plat cuisiné, tel super Est-ce que je m'en souviendrai ? Probablement non. [17:03] Dans trois ans ? Non. Clairement, dans trois ans, je l'ai oublié. Alors, si dans un mois, dans six mois, dans un an, cet événement, tu ne t'en souviens pas, il n'a aucune forme d'importance. La seule forme d'importance qu'il a, cet événement, c'est aujourd'hui, ici, maintenant, c'est tout. Tu prends ta voiture, paf, tu pètes un truc, tu abîmes la bagnole. Est-ce que dans un an, tu t'en souviendras ? Non. Si tu as un accident physique, avec des blessures physiques, dans un an, ouais, tu t'en souviendras. Donc là, il a de l'importance. [17:31] Après quelle importance je lui donne est ce que je reste à m'apesantir sur mon sort j'étais blessé ex terra est ce que c'est vraiment pertinent qu'est ce que va venir alimenter le fait de s'apesantir cet événement là il va rien apporter très concret en fait dans dans ton quotidien si Si ce n'est du poids, de la lourdeur, de la tristesse, de la colère, l'aigritude, ce genre de choses. Donc, je donne de l'importance à ce que je peux contrôler. J'ai du mal à dire cette phrase. Je ne donne de l'importance que ce que je peux contrôler, sur lequel je peux influer. Influer ? Influencer ? Je ne sais plus comment dire. Et donc, du coup, ça va changer toute ma dynamique émotionnelle. Il pleut ? Bon, il pleut. Ça fait chier, j'ai envie d'aller me balader aujourd'hui en moto. Bon, ben, je peux pas. Bon, ben, voilà, c'est comme ça. On passe à autre chose. Ou alors, tu mets ta combi, tu vas faire la moto sur la piste. Pas de problème. Tu fais un choix. [18:36] Donc, typiquement, il y a des choses qu'on ne peut pas contrôler. Le comportement des autres, la météo, l'économie, ce que va faire ton patron ou tes collègues du travail, des choses comme ça. Et donc, on met de quoi de ce truc-là. Ça, c'est un truc qu'on pourra bosser ensemble en thérapie si tu as envie, ou même dans d'autres podcasts, c'est un sujet sur lequel je reviendrai, comment on fait pour prendre la distance des événements, des choses qu'on ne peut pas contrôler. Et en gros, il y a quand même un. [19:05] Deux choses qui permettent de prendre plus facilement du recul avec des événements qu'on ne peut pas contrôler, c'est donc la stabilité émotionnelle. Et quelles sont les deux premières choses qui vont impacter la stabilité émotionnelle ? [19:19] La qualité du sommeil et la qualité de tes choix. [19:24] Le sommeil, si tu es fatigué, c'est compliqué d'avoir la tête claire. Et dans le sommeil, c'est toute l'hygiène de vie. Je te réfère à différentes vidéos sur le bonheur, la joie, le cocktail du bonheur, etc. Où j'explique les phénomènes qui impactent la bonne humeur, les vidéos précédentes. Donc, si je dors bien, que je mange bien, que je fais un peu de sport, etc., j'ai forcément, en tout cas, je cultive une physiologie saine, donc un fonctionnement du cerveau sain, donc une capacité à gérer mes émotions un peu plus grande que si je ne fais pas ces choses-là. Et il y a notre événement qui permet de prendre un meilleur contrôle sur ce qui se passe, c'est faire des choix, faire des choix proactifs. C'est l'inverse d'être victime. Soit je suis victime de ce qui se passe, la météo, soit j'hésite proactivement que je ne suis pas victime de la météo, que même s'il pleut, je vais pouvoir me balader, je vais me prendre un parapluie, je vais prendre des bottes, je vais mettre un joli ciré qui me plaît avec une belle couleur, et voilà donc pareil faire des choix c'est la notion d'être congruent entre ce que j'ai envie de vivre est ce que je mets en oeuvre au quotidien voilà la deuxième chose que je te suggère dans cette vidéo pour développer cultiver ta stabilité émotionnelle c'est la notion de j'apprends à reconnaître où je suis sur la courbe. [20:46] Et donc, il y a des sensations associées. Quand tu es en train de monter, monter, monter, monter, tu as des sensations à ces endroits-là. Et donc, tu peux apprendre à reconnaître ces émotions-là pour savoir où est-ce que tu en es sur ta courbe. Parce qu'indéfiniment, on a des phases montantes, des phases descendantes, etc. Le but, c'est de savoir où est-ce qu'on est sur la courbe, de pouvoir interagir en conséquence, et de pouvoir faire en sorte que cette courbe, on peut la faire monter, mais on sait que plus on monte, plus on va redescendre derrière. Donc c'est d'adoucir cette courbe et puis cette courbe n'est pas obligée d'être montante et descendante. On peut faire prendre d'autres formes à cette courbe. On peut l'amener à gauche, on peut l'amener à droite. Quand je vais à gauche ou à droite, je ne suis pas en train de descendre. Ah là maintenant je n'arrive plus à cultiver l'art. Ben imagine que je fais du yoga. Toujours je fais du yoga et je suis à fond. Puis un jour je n'ai plus envie d'en faire. Bon ben je vais faire autre chose. [21:41] Je peux soit me forcer à faire du yoga je vais souffrir je peux être déprimé parce que j'arrête de faire du yoga où je vais essayer de faire une autre activité voilà notre activité du vélo de la lecture la piscine que sais-je encore donc l'idée est de savoir où j'en suis sur la courbe comment on fait pour savoir où j'en suis sur la courbe c'est d'être à l'écouté de ses émotions de qu'est ce qui se passe de ses envies qu'est ce qui a mis en joie récemment qu'est ce qui a mis plutôt en tristesse, en colère. C'est des indices. Et donc d'écouter un peu qu'est-ce qui se passe et de venir interroger régulièrement l'énergie dans laquelle tu te trouves. Ni plus, ni moins. Et avec cette lecture d'énergie, comment je me sens là maintenant ? Je suis bien ? Je peux bien ? Tiens, j'ai cassé aujourd'hui trois tasses. C'est un signal. C'est un signal que tu n'es pas ici maintenant dans l'énergie du présent. [22:33] Typiquement quand je fais ma vaisselle, bien sûr je peux vagabonder des fois à des pensées, et puis je manque de casser un truc. Je me dis, on habite où là ? Et effectivement, quand j'interroge ma méthode mentale, effectivement tu es dans un petit truc un peu limitant, jugeant, une râlerie, un truc comme ça. Et c'est comme ça que je cultive l'art de comprendre ce qui se passe un peu dans ma tête. Bien sûr je m'effaille, bien sûr à un moment donné je m'emporte et tout, évidemment. [23:04] Mais voilà, c'est venir ressentir plus finement et de plus en plus finement ce qui se passe dans ton quotidien. Et pour ça, je parle de météo mental. Et la troisième question que je voulais te proposer de réfléchir, c'est quand on est dans une phase down, descendante, et puis quand on est en bas, la difficulté c'est de réussir à remonter. [23:25] Parce que on peut se complaire bien sûr dans cette situation là mais en général c'est pas agréable on a envie de bouger on a envie de réussir à faire des choses qu'on n'y arrive pas ce n'est encore plus à la colère dans deux choses et donc la vraie question que j'ai te poser c'est qu'est ce qui te fait du bien quand tu es dans ces périodes basses voilà qu'est ce que qu'est ce qui te fait du bien quand tu es dans ces périodes basses et ça c'est une vraie question moi je me suis cultivé des fichiers des listes de choses que je peux faire quand je suis dans ces moments de descente non pas pour absolument contrer la descente parce que tu prends pas fou tu peux la contrée mais mais pour adoucir si on cherche à contrer on est on est dans la résistance non déni on est dans le jugement qui sera la descente dit toujours que cette descente c'est un message à messa là un message pour toi il y a un cadeau, il y a quelque chose à apprendre derrière. Bien sûr, on ne le sait pas forcément à l'avance, mais voilà, on a. [24:24] La possibilité d'apprendre quelque chose. Donc moi, c'est ce que je me dis, quand il m'arrive quelque chose qui ne m'est pas agréable, c'est que je me dis ok, il y a un cadeau derrière, que je découvre ou non ce cadeau maintenant, je sais qu'un jour je l'apprendrai. Et donc, je me suis fait une liste de toutes ces petites choses que j'aime faire, qui me font du bien, qui me revigorent, qui me mettent du baume au cœur, du baume à l'âme, qui m'adoucit, qui me permet de me redynamiser, etc. Sur ma liste, par exemple, j'ai le massage, je vais avoir une balade à vélo, je vais avoir sauter, sauter à pieds joints. [24:59] Je vais avoir organiser une soirée avec des amis, des choses comme ça, toutes sortes de choses. Donc, au fur et à mesure que j'ai fait des choses qui m'ont fait du bien, je les ai notées dans cette liste-là. Parce que le truc, c'est que quand on est dans des phases un peu dépressives, un peu de dépression, de down, etc. Notre cerveau n'est plus assez en recul pour lui-même suggérer des trucs qui te font du bien. Et donc, c'est pour ça que j'ai fait cette liste-là. Comme ça, quand je suis un peu pas très très bien en super forme, eh bien, je peux venir consulter cette liste. Et là, avec un peu de chance, il y a quelque chose qui va faire pop dans la tête. Il va me dire, ah oui, tu veux un massage ? Eh tiens, j'appelle ma belle-sœur pour faire un super massage. [25:42] Et puis, effectivement, après le massage, en règle générale, je suis apaisé, je suis plus recentré, j'ai beaucoup moins de pensées envahissantes qui me limitent de lourdeur, je peux reprendre un peu de recul sur ma pensée et mettre en place une ou deux actions pour essayer de comprendre ce qu'il se passe, voire même d'inverser cette courbe descendante et pouvoir remonter un peu. Et des fois, la clé, bien sûr, c'est l'acceptation de ce qui se passe. Accepter ne veut pas dire rester passif. Voilà pour ce sujet de la stabilité émotionnelle et des yo-yos émotionnels comme nous nous sommes amenés à vivre parfois dans la vie, on est plus ou moins, susceptibles et fragiles par rapport à ça, et si t'as des questions quoi que ce soit, je t'invite à me les poser sur cette vidéo Youtube ou en commentaire ou directement par email, tu peux bien entendu me contacter sur mon blog, homoeureux.fr, t'as le lien sous la vidéo ou dans la description du podcast tu m'écoutes sur des plateformes, et je serais ravi d'échanger avec toi et je t'invite vraiment à télécharger mon guide Homo Heureux une vie homo épanouissante, destinée à toutes les personnes LGBT, voilà merci à toi monsieur pour ton écoute et à bientôt dans un prochain podcast bye bye.