Calvin Kardin, Drag Queen à Nîmes : de ses débuts à en faire son métier #032
Drag queen depuis 20 ans, Calvin Kardin nous partage son parcours artistique et les multiples aspects de son métier ; évoque son entrée dans le monde du drag, son engagement militant et les défis liés à la perception sociale.
2 ÉPISODEs DE LA MÊME SÉRIE WEB Histoire de Drag Queen :
Dans ce podcast, nous avons le plaisir d’accueillir Calvin Kardin, une drag queen dynamique et passionnée résidant à Nîmes. Avec plus de vingt ans d’expérience sur scène et un parcours professionnel en tant que drag queen depuis deux ans, Calvin Kardin nous dévoile son univers et les multiples facettes de ce métier captivant. Nous plongeons dans une discussion enrichissante sur l’essence du drag et ce qu’il implique réellement.
Les points clefs de l’interview de la drag queen Calvin Kardin :
La première expérience de Calvin et ses débuts à Le Dancing à Nîmes ou avec l’asso AIDES
La découverte de soi et des attentes, le regard des autres…
Identité et expression de genre : queer attitude à 100%
La gestion des haters et comment Calvin gère le public
Le soutien familial et l’acceptation
Qu’est-ce être Drag Queen ? L’art du drag et ses valeurs
Son parcours personnel : as tu toujours été homo assumé ?
Quelles sont les personnalités qui t’inspirent ?
Le message personnel de Calvin Kardin aux aspirants Drag Queen
Passer outre les messages malveillants
Quelques liens pour retrouver Calvin Kardin sur la toile :
Calvin partage avec nous son expérience personnelle, notamment sa première sortie en tant que drag queen lors d’un défilé organisé par l’association AIDES. Cela marque un tournant dans sa carrière artistique, lui permettant de se découvrir et d’assumer pleinement un aspect de sa personnalité qu’il avait longtemps mis de côté. Avec un passé dans le théâtre, la danse, et le chant, Calvin explique comment ces différentes disciplines se sont entremêlées pour donner naissance à la drag queen qu’il est aujourd’hui.
Les défis d’être drag queen et le monde du spectacle transformiste
Nous abordons également la question de la perception du drag au sein de la société et les défis qu’il a dû surmonter, notamment en ce qui concerne le regard des autres. Calvin met en lumière la dualité de sa vie entre sa véritable identité et son personnage de scène, tout en soulignant l’importance de la bienveillance et du soutien familial dans son parcours. Son expérience avec des haters sur les réseaux sociaux lui a appris à gérer les critiques et à se concentrer sur les aspects positifs de sa carrière.
Calvin évoque également son engagement militant, insistant sur le fait que le drag va bien au-delà du spectacle : c’est un moyen d’expression, un porte-voix pour la communauté LGBT, et un appel à vivre sa vérité. En partageant des anecdotes de ses performances et les réactions du public, il montre que, malgré les défis, il existe une immense bienveillance envers les artistes tout en soutenant leur droit d’être eux-mêmes.
Nous discutons de l’avenir et des aspirations de Calvin, qui rêve de fonder une organisation pour soutenir les artistes queer dans leur démarche créative. Il souhaite instaurer des initiatives de mécénat pour rémunérer justement les artistes et aider à financer des projets au sein de la communauté LGBTQIA+. Ce projet, qui lui tient à cœur, reflète son désir de voir le drag se développer et d’accéder à des opportunités équitables pour tous.
S’accepter, humour et authenticité
Enfin, Calvin délivre un message inspirant aux personnes hésitant à se lancer dans le milieu du drag, soulignant l’importance de vivre sans regrets et d’oser être soi-même. Il rappelle que la vie est courte et qu’il est primordial de s’accepter et de célébrer sa véritable essence. Avec humour et authenticité, il nous invite à ne pas attendre pour réaliser nos rêves et à traverser les barrières du jugement social. C’est une célébration de la diversité et une invitation à l’épanouissement personnel.
Dans cet échange, Calvin ne se contente pas de parler de son art ; il offre une vision pluridimensionnelle de ce que signifie être drag queen aujourd’hui, portant un message fort de solidarité et de bienveillance.
Transcription du podcast
[0:00] Hello, bienvenue dans ce podcast Homo Heureux.fr, aujourd'hui je suis en compagnie de Calvin Cardin, merci, bienvenue. Hello, merci à toi, c'est un grand plaisir. Avec plaisir. Comme tu le vois, Calvin Cardin, c'est une drag queen. Tu vis à Nîmes et tu es donc dans le showbiz, on va dire, depuis une vingtaine d'années, en tout cas professionnellement depuis deux ans. Exactement. Tu as 41 ans et tu te régales à être drag queen. Exactement, c'est le meilleur métier du monde français les gars je crois que c'était enseignant non le film n'est pas à jour, donc dans ce podcast je vais avoir le plaisir de pouvoir discuter avec Calvin à Bâton-Pu dans une discussion vraiment fluide, qu'est-ce que c'est que drag queen ce que ça implique, des décisions que tu as dû prendre, des aspects financiers peut-être, le showbiz etc, on ne va pas aborder les questions de maquillage etc, parce que ce n'est pas un tuto de maquillage qu'on va faire, mais vraiment une notion, dans le cadre homo-heureux, comment on fait pour vivre épanoui, heureux, en tant que drag queen, qu'est-ce que ça implique comme concept, qu'est-ce qu'on a dû assumer, ou pas, et voilà, autour de tout ça en tout cas. Alors, question toute bête, tu te souviens de ta première fois ? Ouf !
[1:18] Ma première fois officielle en tout cas, non officieuse, on va commencer par la première officieuse du coup, c'était un défilé organisé par l'association AID pour laquelle j'étais militant pendant quelques années un défilé qui était sur dont le thème était défilé exil en fait donc qui mettait en valeur les migrants LGBT et qui était, Et du coup, on a défilé avec pas mal de militants.
[1:39] Pour Coritis, c'est une créatrice sénégalaise, qui, soit dit en passant, milite pour qu'au Sénégal, les femmes soient payées autant que les hommes. Donc ça, c'est plutôt cool aussi. Et on a défilé pour elle. Et pour la première fois, j'ai mis des talons. Et j'ai dansé avec des talons pour la première fois. Et je me suis dit,
[1:55] putain, mais ça va en fait. Et de là a commencé à émerger un peu cet aspect artistique que je ne connaissais pas. Faisais de la scène depuis plus de 20 ans à l'époque en tout cas voilà j'ai commencé un peu jeune j'ai commencé à vers 17 18 ans et du coup du coup voilà ça s'est fait au fur et à mesure et donc en 2019 voilà j'ai commencé à inventer un peu tout ça découvrir un peu tout ça et à prendre du plaisir en fait à explorer cet aspect là de ma personnalité en tout cas quand tu dis faire de la scène ça consiste en quoi alors j'ai fait du théâtre j'ai fait de de la danse, j'ai fait du chant, tout ça depuis mes 17, 18, 19 ans par là, voilà, et au fur et à mesure des années du coup j'ai fait tout ça en amateur, donc dans des compagnies de théâtre pour enfants des compagnies de théâtre pour adultes d'ailleurs j'ai commencé ma première pièce adulte c'était le Père Noël et Chine Noire Dure et étrangement je faisais déjà à Katia, à Travesti, donc du coup voilà c'était peut-être des prémices à tout ça.
[2:51] Et tout s'est fait au fur et à mesure, mais tout s'est fait naturellement surtout j'ai abordé aussi la danse donc j'ai pris des cours de danse hip hop sévillant tango argentin j'ai vraiment fait un peu de tout, et également le chant donc du coup j'étais dans des chorales de gospel j'ai pris des cours de chant, Et tout ça m'a mené à POF, Calvin Cardin, qui défile pour défiler l'exil, du coup, avec l'association Aide. Et la première fois officielle, c'était juste sous l'ombre de Calvin, parce que je n'avais pas encore choisi de nom complet. Et toujours pour l'association Aide, pour le 1er décembre, la Journée internationale de lutte contre le VIH.
[3:29] L'ancien ALM de Nîmes m'a demandé de créer une pièce de théâtre avec des militants. Donc, on a co-écrit cette pièce tous ensemble. on l'a mise en scène et de là pour le 1er décembre justement dans le bar associatif lgbt qui s'appelle le dancing sur nîmes du coup on a on a performé cette pièce là et pour la première fois qu'elle vienne mettez des talons calvin avait le nom de calvin et donc tu te prépares ici dans ton studio et tu vas ensuite sur le lieu de deux choses ça dépend ok ça dépend pas tout simplement c'est des circonstances, du lieu. Si, par exemple, je dois arriver, je dois installer tout le matos son, forcément, je vais me maquiller après. Après, ma traite épongée, après, douchée, même, tout ça. Et quand je peux, quand je suis sur Nîmes, que je n'ai pas trop de... J'ai pas d'installation outre mesure à faire, je me maquille tranquille ici, et après, let's go, du coup, je mets mes grosses lunettes et je traverse la rue sur mon vélo. Nickel. Il y a plein de questions qui peuvent être là. D'ailleurs, si tu as des questions à poser à Calvin, tu peux les écrire en commentaire de ce podcast et on se fera le plaisir, pourquoi pas, de retourner un épisode ou même Calvin te répondra aussi. Exactement.
[4:39] Donc, on comprend bien qu'elle est une notion de branle très progressive.
[4:44] Est-ce que tu te sentais qu'il y a quelque chose qui t'effrayait ou que ce n'était pas autorisé pour toi ou que ça pouvait t'exposer à des critiques peut-être même de ton conjoint ? Non, parce que...
[4:54] Single ladies. Mais du coup, c'était pas ça, c'était moi qui me l'interdisais parce que jusqu'à une certaine époque de ma vie j'étais trop dans le regard des autres, j'étais trop à me demander qu'est-ce que les autres vont penser alors que les autres soit ils en ont rien à carrer, soit ça les gêne mais là généralement ils tournent le regard parce que bon avoir du courage en 2024 c'est compliqué pour certains surtout pour les haters du coup mais.
[5:21] Et la majorité des gens en fait apprécient la majorité des gens aiment ils voient quelque chose qui est est là, qui existe, qui n'est pas toujours parfait, mais qui se fait, qui se passe et du coup, les gens apprécient énormément en fait. Et je me suis dit, merde, putain, mais j'ai raté 20 ans de ma vie à ne pas oser, à ne pas assumer en fait tout ça, alors que j'ai du soutien de la part de mes amis, de la part de ma famille, de mes parents et rien que ça, c'est le meilleur cadeau du monde. C'est tout naturel ce soutien ? Il a pu poser questions à certains membres de ma famille, mais c'est des questions qui ont été juste plus sur la peur des réactions des autres. Mais dès lors qu'ils ont vu que c'était assumé, que c'était propre, que c'était fait, qu'il n'y avait pas de vulgarité non plus. Il n'y avait plus peur pour toi que... Que pour eux, en fait. Parce que maintenant, je vois même des amis de mes parents qui me suivent sur les réseaux quand c'est un truc de malade.
[6:14] C'est juste extraordinaire. Je remercie toutes ces personnes-là du fond du cœur. Vraiment. Oui, c'est vrai que c'est très important, ce soutien de l'entourage. On sait que c'est une des premières conditions pour pouvoir vivre sa vie, mais on parle d'homosexualité ou de toute autre chose. Exactement. Alors du coup, quand tu es drag queen, c'est des questions peut-être un peu triviales, je sais, mais tu es femme ?
[6:32] Je suis genderfuck, en fait. Donc du coup, vraiment, je ne me sens pas femme pour autant. Je reste qui je suis moi, en fait. Le drag, en fait, me permet d'avoir un porte-voix. Oui. Ben Payette, le porte-voix, certes mais un porte-voix de ouf qui permet vraiment de d'exprimer différemment ce que j'ai au fond de moi les valeurs que je partage etc mais je reste toujours moins en fait d'où ce nombre de scènes qui a consonance masculine mais mais du coup voilà on est sur des sur des sur un concept au niveau du genre où c'est vraiment du de la cuir attitude à 100% donc oui pour les personnes qui ne connaissent pas du coup j'en profite pour le calais sont les personnes qui ne qui vont s'affranchir de beaucoup de normes sociétales en fait donc la binarité hommes-femmes par exemple et surtout en fait courir là bas c'est une insulte c'est à dire que les personnes cuir en fait se sont réappropriés les insultes et ce sont des joies tu m'appelles comme ça mais alors franchement comme ce n'est gros je sens pour ça que les sas et aussi négocié black et voilà il s'appelle entre nigger ou négro juste en cette manière de détourner l'inspector Et c'est un procès psychologique pour désactiver.
[7:47] La puissance d'une insulte. Tout comme le terme gay, historiquement, en anglais, veut dire folle. Ok, ça je ne savais pas.
[7:54] Folle, franchement. Du coup, oui, allez, c'est bon, tu m'appelles comme ça, ça te fait du bien à ta vie de merde. Clairement, vas-y, fais ton plaisir. Du coup, queer, c'est tout ça aussi. Et c'est vrai que souvent, les gens me demandent qu'est-ce qu'on doit dire, beau ou belle ? Je dis, chérie, ne réfléchis pas. Tu choisis magnifique sublime iconique mer dit que ça marche bien aussi tu peux mais des termes qui ne sont pas genrés comment l'anglais exactement non voilà mais comment l'anglaise du coup où le ou les adjectifs sont majoritairement invariables en fait donc du coup c'est on réfléchit pas à ça et je ne me vexerai jamais dès lors que quelque chose quelque chose dit avec respect, je ne me vexerais jamais qu'on utilise tel ou tel genre. On n'est pas sur le concept de la transidentité.
[8:41] Effectivement, quand une personne entame sa transition, elle préférait être appelée par son genre ressenti, non pas par son genre de naissance. Donc forcément, là on est sur vraiment un autre concept.
[8:52] Qu'est-ce qui te nerve le plus quand tu es drague, par exemple ? Que tu es sur scène, ou que tu es sur scène, je ne sais pas. Est-ce qu'il y a des trucs qui, à chaque fois, sont récurrents ? Ça te prend l'air. non parce que du coup tout public a mérite d'exister déjà c'est sûr bon des fois on choisit pas trop son public, mais il m'est arrivé de performer sur Saumière du coup pendant les marchés nocturnes des mercredis, pour un bar qui s'appelle Bridge Pub du coup j'étais booké par Gloria Hall et du coup c'est vrai que dans ce contexte là le truc était un peu, pas agaçant mais il fallait vraiment s'adapter c'est que les gens en fait quand ils veulent aller ils avancent en fait Tu es en train de danser, tu écartes les bras et « Oh, j'ai tué trois personnes. » Bon, ben tant pis. Mais ça, c'est parfois ce manque de considération-là. Après, le public est le public dans tous les cas. Il y a des personnes qui vont être sur leur téléphone en permanence, des personnes qui vont être trop expressives, mais déjà, on a un public. Rien que ça, déjà, c'est cool. Et ce n'est pas parce qu'une personne est sur son téléphone qu'elle n'est pas attentive, en fait.
[9:55] Ok. On peut en discuter de ce qu'il y a des restaurants maintenant qui interdisent les téléphones, justement. On aura le bol des comportements un peu odieux des gens. et qui ne discute plus quoi, C'est vrai. Et du coup, tout se passe bien pour toi en ligne, t'as pas de haters particuliers ou des critiques qui sont à serve ? Justement, après cette soirée du 1er décembre 2022, l'association Arène des Fiertés m'a proposé d'hoster la première saison de leur concours de drague, du coup, chose que j'ai faite, et via l'association j'ai été hyper médiatisé, donc par la gazette de Nîmes et d'autres médias, et c'est vrai que du coup, j'ai appris ce qu'étaient les haters j'ai appris à devoir gérer ça et sur le coup franchement c'est dur c'est rude qu'est-ce qui était rude et difficile ? De voir la félonie presque des gens et de l'autre côté leur manque de courage ce n'est plus autre en fait de courage parce qu'ils se plongent derrière un écran ? Exactement en fait ils sont là derrière leur écran ils vont bâcher, ils vont insulter.
[10:59] Ils vont pas boire c'est qu'en fait il y a un humain qui peut avoir des sentiments aussi bon après de lui je me suis rodé et je m'éloigne et du coup à ce moment là c'est quelque chose qui que tu prends personnellement à coeur ça te fait pleurer cette fois c'est pas certaine sur des terrains de colère autre chose pas forcément pleurer mais de la déception de la déception de se dire mais en fait oh là là et certains jamais rendu un peu misanthrope c'est à dire détester le genre humain parce qu'il ya tellement de beauté dans l'humanité que du coup voilà toutes les personnes qui sont là et qui s'émerveillent quand on performe en plus dans mon public comme à saumière ou pour les jeudis de nîmes du coup j'ai performé au jeudi art donc en drague au square antonin qui est à la croisée des quais de la fontaine du gamme bêta et de victor hugo alphonse dodé on peut se dire comment je vais comment les gens vont réagir et en fait non il ya beaucoup d'émerveillement en fait et tout tous les âges toutes les confessions toutes les origines tous les genres en fait toutes les orientations sexuelles étaient là et de la bienveillance de la part de ces personnes là et donc ça fait passer outre tous ces haters etc en fait et tu dirais que de manière générale tu as infiniment plus de bienveillance que de hater à quoi tu le.
[12:17] Valides cette perspective en fait tout simplement parce que les gens qui vont faire des compliments il aura sur les réseaux mais on aura surtout dans la vraie vie en fait et c'est le message justement de le faire passer parce qu'on a souvent peur de se lâcher, de se montrer comme on est, alors qu'on parle de drag queen, de homosexualité ou de toute autre chose au final on a peur du jugement, de la famille en premier lieu des amis et puis des autres et là en fait tu valides, qu'en fait non, on s'est accueilli, il y aura toujours un qu'on pourra aller mais, il y en aura toujours de toute façon et quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise il y aura toujours quelqu'un qui va juger, négativement, donc après peu importe c'est quoi ton plus grand kiff de drag queen ?
[12:54] Je pense que c'était pour le show de mes 40 ans. Le midi, je mangeais avec mes parents. Ils n'ont pas pu rester pour le spectacle. Et je ne connaissais pas trop leur position jusqu'alors. Ils m'ont dit, mais on te soutient. Et ça, je crois que c'est le plus beau kiff scénique, artistique, humain que j'ai pu avoir. C'est-à-dire que tes parents valident tout ce que tu fais, même si ils n'aiment pas. S'ils ont un désaccord ou un truc, mais en tout cas, ils valident. C'est ça. Exactement. Depuis, mon père est un de mes followers sur les réseaux. Ma mère est venue me voir aussi un spectacle. Donc du coup, c'est vrai que j'ai eu ce cadeau-là. J'ai eu aussi la chance d'avoir des cousins qui me soutiennent, des oncles et des tantes aussi. J'ai vraiment tout ça, en fait. Et je crois que humainement et artistiquement, c'est le plus gros kiff vraiment que j'ai pu avoir. C'est une chance énorme, en fait. Tu les as déjà remerciés ? J'arrête pas.
[13:45] Peut-être pas assez. Pour moi, c'est jamais assez. Mais c'est vrai que sur les réseaux, dès que je fais des postes de remerciements, il y a toujours un petit clin d'œil à ma famille aussi, à mes amis, qui sont l'autre famille qu'on peut avoir mais c'est vrai que du coup il ya j'ai vraiment énormément de chance d'avoir cette bienveillance autour de moi peut-être très certainement oui après je me dis que ben quand on partage de l'amour on en reçoit aussi et du coup c'est c'est aussi une de mes essences au niveau du drague en fait d'avoir conscience de l'amour qu'on peut donner de savoir qu'il ya de la place pour tout le monde aussi c'est pas un groupe a eu dit un peu de choses il me semble il fait qu'elle of yourself, how in the hell you're gonna love somebody else ? Can I get an amen up in here ? Vous chercherez sur Google la traduction, c'est bon flemme. Mais, mais, oui, oui.
[14:32] On creusera la question, peut-être, dans un autre épisode. Tu as toujours été assumé gay, homo ? Non, j'ai du mal. Oui. En fait, je suis génération années 80, du coup, donc l'adolescence 90, 90-2000, et c'était pas la meilleure période, on va dire. Ça a commencé à sortir un peu. Mais il y avait toujours une marginalisation d'LGBT et ceux qui s'assumaient le plus n'étaient pas dans la provocation mais pouvaient être ressentis comme tels. Ok.
[15:02] Alors déjà le sein familial, est-ce que c'était au clair avec ça ? Ça a été des étapes de vie où il y a eu de la réflexion d'une part et d'autre part du coup.
[15:13] Mais finalement, tout s'est bien passé du coup. On en parlera peut-être dans la deuxième partie, si tu veux, je te suis. Comme ça, on reprend presque un peu l'histoire du côté s'assumer. Mais là, on a la drag queen Calvin Cardin. D'ailleurs, on te retrouve où sur les réseaux ? Tu peux partager, si tu veux, les différents liens. Partout, les gars. Cherchez-moi, vous me retrouverez. Je me nomme Calvin Cardin. Regardez, Caillou, les paillettes par terre. C'est ça, voilà. En gros, sur Facebook, Insta et TikTok, c'est Calvin Cardin. Donc, attaché ou détaché, normalement, on le trouve dans les deux manières. Et sur Snapchat, petite particularité, calvincardin69.
[15:43] Tout attaché, normalement, aussi. Pas d'underscore, pas de trait d'union, pas de point. De toute façon, tu retrouveras tous ces liens sur l'article qui résume cette émission sur homoheureux.fr slash podcast. Et puis, sous la vidéo, si tu nous regardes depuis YouTube. Donc, ce podcast, tu peux le retrouver sur Spotify, Deezer, Apple Podcast, YouTube et bien sûr sur homoheureux.fr. Et d'ailleurs je propose aussi un guide qui permet de voir en tout cas qui a vocation de guider à être pleinement assumé et épanouie dans ta vie de mots que tu as lgbt au sens large et ça se trouve sur homo pour faire calvin manière plus générale c'est quoi être drag queen alors c'est un art où on joue avec les codes du genre oui peu importe son genre qui a sous le masque en fait. Mais surtout et avant tout, c'est avoir des valeurs militantes. Tu penses que c'est vraiment militant du coup ? Ah mais complet. Si on remonte à l'époque de Stonewall, à l'époque de Marsha P. Johnson entre autres, il y a toujours eu cette vocation à être une espèce de phare en fait. Un phare plein de paillettes dans la nuit pour les gens qui n'ont pas encore fait de coming out. Qui n'osent pas, qui se disent en fait je suis marié mais je suis pas marié à la bonne personne ou je suis pas dans le bon corps.
[17:05] Alors il ya stonewall le drag existe depuis toujours en fait voilà l'arsénique du coup l'homme joue un rôle d'une femme ça existe depuis depuis le théâtre de dodo le théâtre antique en grèce quand le théâtre de dodo au japon le théâtre antique en grèce enfin voilà tout ça parce que les femmes ne pouvait pas jouer donc du coup forcément les hommes endosser des rôles de femmes et le terme drague la légende dit que william shakespeare attribué ça quoi disait dressed as a girl donc résumé drague ok simplement ok je reste à ce gars ça veut dire habillé comme une fille ok et du coup un garçon comme une fille peut être drague en drague qui savent ou drague drag queen drague queer ou drague genderfuck qui de la totale donc non vraiment, peu importe vraiment qui est dessous.
[17:51] On va juste s'amuser à devenir quelqu'un d'autre ou à devenir une explosion de soi, en fait. Je précise aussi qu'être drag queen ou drag king ne nécessite pas forcément d'être homosexuel. On peut être hétéro, en tout cas, répondre à la norme hétéro-genre. Et.
[18:10] Est-ce que ça demande d'être bipolaire pour être drag queen, pour circuler entre les villes et les drag queens ? Non, parce que je pense pas. Je ne pense pas que les dragues que je connais n'ont pas une espèce de schizophrénie entre leur civil et leur côté scénique. Au contraire, je pense qu'on est tous... Un développement ou une évolution de soi quand on se met en drague comme un Pokémon en fait c'est une évolution réelle de ce qu'on est vraiment parce qu'on peut pas être vraiment quelqu'un de, d'un extrême par exemple en étant civil et de l'autre extrême en étant drague, c'est pas possible que ce soit sur la politique, sur des choix sur des modes de vie tu me dis que tu peux pas être FN dans la vie privée et à gauche quand t'es en drague c'est pas possible c'est pas possible, dans tous les cas on est toujours à corps avec ce qu'on est, donc du coup je pense qu'on s'y retrouve, est-ce que par exemple la question au fond c'est est-ce qu'il y a des choses que tu peux t'autoriser à faire en drag queen que tu ne t'autoriserais pas, dans la vie quotidienne si peu.
[19:19] C'est vrai qu'il y a un truc que souvent les dragons ont fait c'est la répartie, qu'on emploie en tout cas c'est la répartie, ça va vraiment être des punchlines, qu'on peut envoyer à des gens, mais comme tout artiste quand on voit les personnes qui font du stand-up, ça y va, ça envoie ça clashe, mais c'est dans le cadre d'un spectacle, quand on voit Jarry qui 15 ans plus tard dit toujours à la meuf du premier arrête avec tes seins, ils sont trop gros, tu vas sommer quelqu'un ça crée et c'est ça et du coup en fait, ça reste la scène qui permet ça mais on est toujours dans le respect des personnes qui vont être volontairement méchante ne seront pas dans le respect donc du coup après elles auront ce côté, un côté négatif en fait que ce soit en drague ou pas donc après peu importe mais mais du coup non voilà c'est y est soit c'est la partie qu'on se permet le plus en fait tu parlais de punchline pas forcément je crois que ça vient tout seul en fait qu'est ce que tu aimes le plus faire du coup sur scène chanter ou parce que oui ça qu'on a envie de préciser on a un peu évoqué mais une Une de tes particularités, c'est que tu chantes. Tu fais du playback aussi, j'imagine, mais aussi tu chantes. Alors, j'avoue que l'un de mes numéros préférés, justement, qui rallie aussi ces valeurs militantes, ça reste Libéré, Délivré. OK. Tout simplement parce qu'en fait, cette chanson-là, j'ai modifié un tout petit peu les paroles pour vraiment avoir cet aspect sorti du placard, cet aspect coming out.
[20:46] Quand je la performe, du coup, c'est vrai que ça va plutôt partir sur « Adieu le placard, maintenant c'est terminé ! » Ce genre de choses-là, du coup, pour justement avoir ces...
[20:58] Ces messages-là, ces panneaux, ces 4 par 3 qui vont dire aux gens « Mais vis ta vie, vis ta vie. Vraiment, tu peux le faire. Si je le fais moi avec 4 robes superposées et 15 cm de talons, vis ce que tu as à vivre. » Vraiment, ça reste le message que je fais au maximum passer. C'est un message que tu as toujours porté ? Que j'ai mis du temps à assumer, en fait. C'est ça qui m'intéresse. Du coup, tu sais, quand on parle de homo-heureux, dans mes accompagnements, quand je suis dans la campagne des gens à s'assumer ou même à créer une entreprise où ils sont clairement homos ou à s'assumer dans le lieu de travail ou autre chose un des aspects de mon métier c'est l'accompagnement de la communauté LGBT à vivre sa vie épanouie.
[21:39] Et donc quand tu dis vivez votre vie, soyez heureux.
[21:44] Avancez, soyez vraiment vous même, je peux entendre que ça n'a pas toujours été le cas c'est ça, alors même j'ai envie de dire que j'ai la chance d'avoir deux cousins on a tous les trois le même âge ils sont jumeaux et gays tous les deux et ils ont été beaucoup plus impliqués dans le milieu LGBT que moi bien bien bien avant ils ont ouvert toutes les portes pour moi à la limite c'était laisser passer la queen on ouvre la porte ils ont fait leur coming out auprès de la famille bien avant moi ils ont présenté leurs copains respectifs bien avant moi, l'un des deux a même fait de la scène transformiste avant même que j'imagine moi faire du drag un jour, et du coup et du coup en fait quand je les voyais faire en fait j'étais admiratif tout en étant un peu frustré de ne pas le faire moi parce que je n'osais pas et du coup c'est vrai que, cette porte là qui m'engorge elle serait à tout jamais reconnaissante et le pire maintenant ou le meilleur je ne sais pas c'est que maintenant c'est mes plus grands fans, clairement il y en a un des deux ça a été le premier à me suivre sur le Facebook Calvin Cardin donc c'était très drôle par rapport à ça et alors c'est vrai qu'il y en a un qui fait les saisons qui n'est pas très souvent dans le coin mais tous les deux sont venus voir très régulièrement dès qu'ils peuvent et du coup mes cousins, vous savez que je vous aime et d'autres cousins aussi qui m'ont pas mal suivi mais c'est vrai que cette particularité là de tous les trois d'être tous les trois de la même année tous les trois homosexuels tous les trois.
[23:09] Confiants on a tout ça qui arrive les uns envers les autres et on a cette proximité là tous les trois mais tous les cousins qui m'ont suivi tous les cousins qui vont regarder ce podcast, vous le savez que mon cœur est pour vous aussi, excellent merci en tout cas pour cette authenticité c'est vraiment je pense une des clés dans la bienveillance si je suis authentique avec moi même je peux l'être avec le monde extérieur c'est ça si je suis bienveillant et indulgent avec moi je peux être c'est que le monde extérieur tu as été accompagné tu étais des coachs tu as eu des personnes comme ça tu m'as parlé de tes cousins effectivement je pense que c'est des piliers puissants pour s'autoriser à être vulnérable on peut aller chercher un peu quoi creuser un peu de ce qui doit être soigné en soi mais est-ce que Est-ce que t'as fait de l'accompagnement, des choses comme ça ? Non, j'ai eu des conseils, j'ai eu de la bienveillance de la part d'autres artistes, d'autres personnes du milieu LGBT ou pas, et de la famille, comme on a évoqué tout à l'heure. Mais après, j'ai eu une expérience de vie, du coup, j'ai eu un gros problème de santé qui est parti en péritonite, en fait, un gros bordel. Et quand je suis revenu, du coup, j'ai choisi de m'affranchir complètement, définitivement, à tout jamais. Du jugement, du réalisateur, c'était déjà sous-jacent, mais là où, dans moi, je dis, merde, maintenant c'est ma vie à moi c'est la seconde vie qu'on a à Mario Bros du coup et celle-là je ne peux pas la louper parce que je n'en aurais pas une troisième c'est très intéressant et je te fais noter le mot affranchir.
[24:33] C'est-à-dire qu'avant, il y avait quelque chose que tu portais tous les jours, comme si tu te levais le matin avec une caisse de poids ? En fait, il y a eu beaucoup de choses qui se sont déclenchées suite à ça. Du coup, je me suis lancé dans l'entreprenariat, puis vraiment dans la scène, et professionnellement ensuite dans la scène. Et c'est vrai que du coup, il y a eu tout ça qui a fait que, tout ça qui s'est mis en place, tout ça qui s'est décanté. Et en fait, c'est une volonté que j'avais, mais que je n'arrivais pas à exprimer. Et cet épisode traumatique, du coup, m'a permis ça. Ne vivez pas ce genre d'expérience pour autant, les gars, et les filles, et tout ça. Est-ce qu'on ne peut pas dire que l'expérience était là pour t'amener à ça ? Peut-être, très certainement. Après, si on peut croire en la destinée...
[25:10] Simplement dire qu'il y a un cadeau, d'ailleurs, chaque minute de choses qui se passent... D'ailleurs, chaque hater, il y a un cadeau, en fait. Peut-être, peut-être. Chaque accident, chaque événement. Tout ce qui peut se passer, en fait, vraiment peut apporter quelque chose. Et libre à chacun, après, d'en tirer le meilleur ou le pire. Et ça, c'est dans le fond propre de chacun, en fait. Chaque expérience peut être considérée comme une barrière ou comme une étape ou un exercice à accomplir. Exactement. Il y a des écoles pour devenir drag queen ? J'imagine. Je pense que la plus belle des écoles, c'est le partage entre dragues. Donc, quand on débute, c'est vrai que c'est bien d'échanger, de ne pas avoir peur d'échanger, avec des dragues qui ont plus d'expérience. C'était le cas avec deux d'entre elles, auxquelles je pense, pour Tannema, c'est Medusa Dickinson et Fiona Delphion, qui ont une très belle bienveillance envers moi, qui m'ont accompagné. Ça a aimé du temps que j'ai fait ma première scène pro rémunérée. Donc tout ça fait que j'ai grandi un petit peu avec ces personnes-là. Et je pense que vraiment, le mieux, c'est les échanges. Après, pour tout ce qui est make-up, etc., c'est l'expérience. On apprend toujours. Le jour où on cesse d'apprendre, clairement, c'est qu'il faut arrêter. Mais on apprend toujours par rapport à tout ça.
[26:27] Et je pense que vraiment, la plus grosse des bêtises, c'est de ne pas oser demander, de ne pas oser communiquer avec les autres personnes. Demander. Demander de l'aide, demander de l'assistance, demander de l'accompagnement. Et c'est rien, en fait. Ça peut être juste un type comme ça, une astuce qu'on va donner mais en fait qui va tout déclencher et ça a un nom, ça s'appelle ne pas réinventer la roue en fait parce qu'effectivement, nous pouvons apprendre par nous même, on va peut-être mettre 20 ans à le faire et en demandant le conseil à quelqu'un, peut-être qu'un an à acquérir la connaissance, les autres ont eu déjà exactement le même problème il suffit juste de regarder des drag queens qui ont 20 ans de plus que nous forcément ces personnages sont passés par tous les troubles, les bugs les incompréhensions, les questionnements ou les aspects purement techniques et matériels c'est exactement ça et du coup c'est vrai que c'est pas parce que leur style ne nous correspond pas parce que forcément les dragues d'il y a 20 ans ou les transformistes d'il y a 20 ans n'avaient pas les mêmes codes que nous, c'est vrai que à l'époque on avait que des poitrines en bonnet XL.
[27:30] Et maintenant les trois quarts des dragues sont plates en fait donc du coup il y a eu ces évolutions là mais pour autant il peut y avoir juste un type au niveau du maquillage, une astuce au niveau du maquillage ou au niveau de la scène ou un petit truc ah mais là ce numéro là c'est un truc comme ça mais fais-le comme ça et rien que ça mine de rien ça aide énormément en fait à progresser parce qu'en fait ça va être la petite étincelle qui va mettre vraiment le feu aux poudres et qui va permettre, ensuite d'avancer et de se réapproprier le conseil pour en faire son conseil à soi qu'on va donner à quelqu'un d'autre et voilà et si chaque personne qui reçoit 5 conseils donne ses 5 conseils à 5 personnes différentes ben du coup ça va faire avec l'effet pyramidal et de là, du coup, c'est là que c'est comme ça que les choses avancent en fait. Là, on est souvent à une vision bienveillante. J'estime que nous sommes sur Terre et en vie pour partager deux valeurs essentielles. Je pense que c'est deux valeurs pour lesquelles nous sommes sur Terre. L'amour et la contribution. Je pense que quand on est dans l'amour et la contribution, en fait, toute la violence, en soi, tout au moins, est annihilée, en tout cas, en paix. C'est ça.
[28:36] Zut, tu as des modèles que tu suis de drag queens, peut-être en Amérique. On a cité RuPaul, il est incontournable. Je pense qu'il a énormément contribué à populariser les drag queens et tout cet univers-là. A déstigmatiser tout ça, surtout. Parce que les gens arrêtent de se dire que ce sont des aliens, des monstres. Du coup, ça a permis aux Etats-Unis depuis bientôt 17 ans, en France depuis 3 ans, et sur toutes les franchises qui peuvent exister, ça permet vraiment, dans chaque pays, de démocratiser un petit peu l'art drag. Il y a un petit côté business aussi qui porte les médias à le faire, forcément. C'est sûr, mais après, peu importe. parce que du business il y en a partout, il y en a dans tout je préfère qu'ils parlent ça que d'autres sujets plus clivants, politiques et qui ne servent à rien parce qu'ils sont juste faits pour cliver et diviser du coup tu as des modèles des dragues ou pas, je sais pas qui t'inspirent et que tu leur prends des petites choses, alors il y en a quelques-uns, quelques-unes qui m'inspirent alors au-delà de Fiona et Medusa par exemple qui m'ont énormément apporté il y a tous ces artistes que je n'ai rencontrés très certainement jamais, mais que j'admire beaucoup Par exemple, il y a Todrick Hall, qui est un chanteur américain, mais qui est aussi artiste drague, qui a été chorégraphe et guest judge dans les franchises Drag Race pendant un certain temps. Et il y a aussi Conchita Wurst.
[29:53] Très gros déclic au niveau européen. C'est ça, quand tu vois qu'un artiste drague barbu... Eurovision 2026, merci. Un artiste drague barbu qui gagne l'Eurovision. Sûr qu'au début, c'était surprenant, parce qu'on n'était pas habitués avoir quelqu'un qui jouait autant et le code du genre elle est oui les codes du genre l'aspect scénique parce qu'elle était quand même parfaite on n'aime on n'aime pas bien entendu mais d'un point de vue technique quand même c'était extrêmement rodé la voix encore une fois on n'a même pas en tout cas avoir le show bon ça pour rien que non plus que que le succès aussi c'est ça et du coup ça fait partie de ces personnes qui m'inspirent aussi il ya également bilal assani oui même si on a deux deux styles complètement différent j'ai j'ai pas formé un notre gître lui c'est ça que j'ai performé sur d'autres chansons mais quand tu vois on voit un jeune.
[30:46] Décité. Décité, issu d'une culture maghrébine, mais qui a du soutien quand même de sa famille, ça c'est énorme. Et qui n'a rien à carrer de ce que disent les gens. Je pense qu'il a cet accessoire-là aussi, n'est-ce pas ? En fait, il a déplié ça un jour et il s'est éventé avec toute la haine qu'il pouvait y avoir et du coup, il est avancé. Donc vraiment, ça c'est le petit truc à avoir. C'est le résumé qu'on a fait, on n'est pas dans sa vie, on imagine bien qu'il y a eu des débats, des difficultés. Il a eu des haters, mais du coup, il a une carrière, il a une belle carrière, il a énormément de followers, et surtout, il a de la gentillesse, de la bienveillance, il parle énormément avec ses fans aussi, et c'est wow, c'est impressionnant. La chanson Roi, pour moi, elle signifie tout, parce qu'elle peut correspondre vraiment à tout le monde. Au niveau des paroles, on est tous à un moment contraints d'aller dans une case parce que quelqu'un nous y met. Mais peu importe, ça peut être parce qu'on est roux, parce qu'on est homo, parce qu'on est ci, parce qu'on est ça, et du coup, cette chanson-là correspond à tout le monde à une étape de sa vie et c'est ça que je trouve beau grâce à Bilal et il m'inspire énormément de par son courage, après voilà, encore une fois, on peut ne pas aimer ce qu'il fait mais il en impose et contrairement à ce que beaucoup peuvent dire il a beaucoup plus de couilles que certains, de toute évidence on n'atteint pas le secret le succès, national tout au moins.
[32:12] Sans avoir beaucoup réfléchi à ce qu'on fait et à envoyer beaucoup d'énergie partout et pour y avoir beaucoup d'énergie, je pense que ça demande d'être propre dans la tête et effectivement.
[32:23] Dépasser les critiques, les jugements, les barrières qu'on peut nous mettre. Ok, magnifique. Qu'est-ce que...
[32:37] Tu te vois où, toi, dans 5 ans, par exemple ? Tu te vois comment ? Toujours dans cet appartement, parce que je n'aurai pas fini de le payer, peut-être on sait jamais nous avons un magnifique exemple d'impuissance induite, non on sait jamais mais ce que je vois vraiment dans 5 ans c'est avoir pu continuer à faire ce que j'aime au niveau de la scène mon but aussi c'est de créer une fondation aussi pour la communauté queer, et la communauté artistique queer du coup qui inclut, toutes les lettres du LGBTQIA+, en n'oubliant pas l'un des deux A qui signifie les alliés. Les alliés sont ces personnes qui ne correspondent pas aux autres lettres du sigle. Donc majoritairement, on va dire des hétéros, mais qui soutiennent la cause en fait. Et du coup, ces personnes-là font partie aussi quelque part de cette communauté. Et il y a beaucoup d'artistes qui galèrent aussi, etc. Et avoir une fondation qui puisse... Aider à financer certains projets.
[33:43] Une sorte de mécénat, tout simplement. Une sorte d'école aussi, peut-être ? École, peut-être pas, parce que moi, personnellement, je n'aurais pas forcément le savoir et la patience, surtout.
[33:53] D'instruire comme un prof pourrait le faire. Mais c'est vrai que du coup, c'est un projet que j'ai qui me tient à cœur depuis plus d'un an maintenant, où il y a cette fondation-là pour la rémunération juste des artistes, parce que ça, on ne va pas oublier qu'il y en a beaucoup ils confondent de passion et non rémunération parce que non non un artiste a besoin de manger. Il y a des professionnels qui demandent au drag queen d'intervenir dans les
[34:15] bars qui pensent que c'est gratos. Non non non on se paye, on se fait payer et c'est normal quelque part en fait c'est un métier en fait tout simplement donc du coup du coup voilà voilà ça fait partie de ces choses là et il y a beaucoup de choses qui se font au niveau de la culture en France au niveau de l'Europe aussi.
[34:33] Donc il ya des aides qui se font pour les lieux qui bouclent des artistes d'art vivant en fait donc d'art scénique et du coup c'est vrai que c'est bien de pouvoir accompagner aussi les lieux dans cette danse dans ces buts là c'est des démarches qui sont parfois rébarbatives on va pas se mentir et quand on gère un bar on n'a pas le temps de faire tous ces démarches alors voilà S'il y a des organismes, des fondations qui peuvent aussi aider les lieux à booker des artistes, peu importe quels sont les artistes. Il existe aujourd'hui un annuaire de drag queen en France, par exemple ? Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais je pense que si on va sur les réseaux d'un artiste et qu'on en prend cinq, etc. Je ne suis pas focus sur le nombre cinq, mais il y a toujours cet effet pyramidal, en fait. Il suffit d'en suivre un, et deux, et trois, etc. Et après, ça va très vite, en fait. Tu connais la phrase qu'on a une somme à sept personnes de chacun sur Terre. Oui.
[35:30] Effectivement, oui. Ok, moi je pense qu'il y aurait un intérêt effectivement à avoir une fondation qui regroupe un peu et qui organise de manière générale, mais pareil aussi les spectacles autour de la drag queen, parce que je trouve que c'est assez compliqué de trouver aujourd'hui des spectacles, au même titre que c'est compliqué de trouver des lieux à l'invité, tels que chambres aux tables d'hôtes ou restaurants ou bars, qui soient vraiment des bars LGBT friendly à minima.
[35:55] Ok, ok, ok, ok. Après, juste par rapport à ça, moi j'ai eu la chance de performer Majority notamment des lieux qui ne sont pas LGBTQIA+. Clairement, on n'est pas contraints à ça, mais disons que c'est le premier lieu où, en tout cas, on est sûrs de pouvoir... Mais c'est là où il y a le plus de concurrence aussi. Ah oui, carrément. Donc, du coup, c'est vrai que sur Nîmes, par exemple, j'ai performé au Live Station, qui est un concept bar qui est plutôt sympa aussi. Donc, j'ai fait toute la saison 2023-2024 là-bas. Au Jean Jaurès également, qui sont des lieux qui ne sont pas estampillés LGBT, de base, mais qui ont eu ce désir d'apporter autre chose à leur public. Le public dans ces lieux là de base n'est pas une communauté sont des gens qui vont aller on peut dire la communauté des 35 50 ans par exemple pour le georges horace et du coup ce qui est tout ça en fait et c'était hyper intéressant d'aller vers notre public qui se posent d'autres questions en fait ce que c'est vrai que performer avec des valeurs militantes en disant oui les gays vous êtes normaux ouais merci mais on était au courant parce qu'on l'est du coup et voilà alors quand on va dans un lieu où il ya des gens qui se posent juste les questions en fait et des fois ils ont une maladresse, mais qui est jamais malveillante, en fait. Et du coup, on m'a beaucoup demandé par rapport à la transidentité.
[37:03] Mais du coup, t'es trans ? Non, j'expliquais ce que c'était, et on se posait 5 minutes, on parlait, c'était top. Ça, c'est clair que c'est quelque chose qui revient récurremment, et même aussi la notion d'être émervé. Et typiquement, chez les trans, dès qu'on leur demande, je dois dire il, je dois dire elle, parce que c'est normal, les modèles sont chamboulés, donc les gens cherchent à reprogrammer leurs modèles. C'est la base. Je veux dire, n'importe quel être humain fonctionne comme ça. Et souvent, ça génère une frustration, on le sent, une crispation chez ces personnes-là. Et alors, moi, la phrase, on est un peu hors sujet, mais j'en profite, c'est de vous poser la question, est-ce que la personne en face est bien intentionnée ? Est-ce que c'est bienveillant ? Ou est-ce qu'il y a carrément une volonté d'être méchant en face ? Personnellement, tu ressens la bienveillance, c'est que la personne est bienveillante, donc pas la peine de s'énerver. C'est ça, mais c'est vrai que du coup, il y a toujours cet exemple que j'aime donner, en fait, où les gens disent, ouais, il ne faut pas dire pédé.
[37:57] J'ai envie de dire que je préfère un pote ou quelqu'un qui m'a posé PD va en rigolant plutôt qu'un journaliste ou un politique à la télé qui va dire oui mais alors la communauté homosexuelle vous savez vous êtes quand même un vecteur qui est beaucoup plus important au niveau des maladies.
[38:12] Dans cette phrase-là, il n'y a aucune insulte. Non, mais par contre, c'est comme mettre un coup de karcher, je ne sais où. C'est ça. Mais du coup, on n'est pas sur une phrase avec une seule insulte, mais qui est vraiment malveillante, qui est vraiment irrespectueuse. Donc du coup, il faut juste, comme dirait Hermione dans Harry Potter.
[38:30] Un mot n'a d'importance que celle qu'on lui donne. On parle de Voldemort, du coup, ou d'autres choses. Oui, effectivement, on peut dire pédé, on peut dire gouine, on peut dire tout ça. Mais dès lors qu'il n'y a pas de malveillance derrière ce mot-là, il sera beaucoup moins insultant qu'un autre mot qui va être utilisé en fait. Et surtout quand une phrase finit par « ah non mais toi c'est pas pareil ». Voilà, ça c'est la phrase qui est dégueulasse à souhait, mais qu'on entend souvent quand il y a un discours qui est haineux, donc du coup voilà. Et après aussi ne pas oublier que le grand méchant mâle cis blanc hétérosexuel n'est pas le seul méchant parce que de la malveillance il y en a partout. Oui, même parmi les LGBT aussi. un intracommunautaire on en parlera dans la prochaine partie mais effectivement cette division clanique qui existe, même d'ailleurs LGBTQIA pour moi en fait ça n'a pas de sens t'es LGBT, gay ou pas et après en fait ça correspond vraiment à notre époque où chacun veut avoir son étiquette être reconnue, et en fait une étiquette elle est aussi enfermante donc bon ben t'es pas hétéro ça suffit, et c'est pas une sorte de l'afficher ou d'en faire la promotion ou quoi que ce soit c'est juste soyons bien nous même dans nos vies pouvoir se tenir la main dans la rue s'embrasser dans la rue, sortir en drag queen.
[39:44] Perruque ou pas perruque qu'importe au final achète votre vie.
[39:50] Excellent. Parfait. Tu auras un message à faire passer à ceux et à celles qui hésitent encore à être drag queen, drag king, queer ? Ouais,
[39:59] je vais avoir un message. Ah ok, d'accord. Là, je suis parti à votre bonhomme, là, ok ? Non, clairement, demain, tu prends un bus dans la gueule. Donc là, tu finis en crêpe. Voilà. Déjà, mais est-ce que tu vas partir avec des regrets de pas l'avoir fait ou pas ? C'est la seule question que je te poserai. Clairement, voilà, demande-toi ça. Est-ce que si demain, je meurs, est-ce que je vais partir avec le regret de pas l'avoir fait ? Si la réponse est oui qu'est-ce que tu attends ? si la réponse est non, vis ta vie, vis ta plus belle vie clairement, mais si la réponse, est oui je vais partir avec des regrets, bouge-toi il n'y a pas besoin de dépenser des cents et des milles, les tenues que j'ai là c'est parce qu'il y a deux ans d'achat il y a deux ans d'expérience, deux ans de tuyaux etc. Et du coup voilà mais lance-toi, il y a plein de scènes ouvertes qui existent partout, partout, partout donc trouve la première scène ouverte, inscris-toi Et même si c'est maladroit, si ton maquillage n'est pas parfait, si ton liner ne tient pas, ou quoi que ce soit, ou si le trait n'est pas droit, utilise du scotch. Mais du coup, voilà, lance-toi. Clairement, il n'y a aucun frein. Si tu n'es pas safe dans ton cadre.
[41:02] Dans ta vie professionnelle, dans ta vie de famille ou quoi que ce soit, change de cadre. Prends un week-end, tu pars un week-end je ne sais pas où, et ta scène ouverte, tu la fais à 100 km de chez toi, à 200 km de chez toi, si ça peut te rassurer. Mais clairement n'attends pas parce que voilà il n'y a rien de pire au monde que de partir avec le regret de ne pas l'avoir fait et la vie est malgré tout très courte, et donc effectivement et c'est comme au final quand tu fais ton coming out tu as l'impression que tu ne seras pas accueilli mais en fait tu t'aperçois que dans la plupart du temps tu es très bien accueilli moi je pense que le premier critère c'est est-ce que j'ai des propos homophobes autour de moi est-ce que je suis en danger de mort si je le fais je pense que c'est C'est la première question qu'il faut évaluer, parce qu'il existe encore des endroits quand même où il y a un danger de mort, Mais sinon, en France, de manière générale, on est à Nîmes, c'est comme une ville plutôt FN, à ma connaissance. Ça change. Ça change, super. Mais voilà, tu me dis que tu interviens à Saumière. Bon, on ne te connaît pas à Saumière, mais c'est une petite ville, donc en gros, entre Montpellier et Nîmes.
[42:10] Ça se situe quand même, je pense, c'est un petit ami comme ça. Mais voilà, c'est une petite ville de province. On n'est pas dans la capitale et ça se passe très bien. je fais des drag queens parties dans ma maison LGBT des Monts Bleus dans les Cévennes et alors tu verrais le monde qu'il y a là-dedans de tout bord, de partout, etc ça vient maquiller ou pas, ils n'ont rien à secouer ils se baladent en drag queen, ou en tout cas travestis dans la rue et ça se passe super bien en fait on a même, tu vois pour te dire que quand on fait des drag queens, on a même une fois une personne qui a fait, je sais pas, 30 minutes de voiture pour nous apporter une bouteille de champagne elle nous a dit, ah je reste pas, j'ai pas le temps mais tenez la bouteille de champagne, c'est super, continuez. Oui, ramenez du champagne, les gars, merci.
[42:52] Donc voilà, c'est pour ça, en fait, on a du support, et surtout là où on attend le moins. C'est ça. Après, il ne faut pas oublier un truc, c'est que, donc là, on est à Nîmes, on est à quelques kilomètres d'Aigues Mortes, du coup, Aigues Mortes, la chourasse caillasse que ça parle à quelqu'un, dans les années 60, dans les années 60-70, il y avait déjà les Transformistes. Les Transformistes et les dragues ne sont pas la même famille, c'est des cousins, parce que du coup, voilà, mais il n'y a pas les mêmes valeurs, il n'y a pas les mêmes codes derrière ces disciplines là, et du coup c'est vrai mais ça existait déjà en fait et les gens ils étaient déjà là et c'était pas des clubs gays la Chourascan n'a jamais été un club vertement gay c'était un des plus gros clubs du sud de la France c'est ça c'est le plus gros je sais pas on ne doit pas oublier que Jackie Kennedy est allé border pastis donc, je ne sais pas ce qu'elle a bu mais personne mais du coup non non voilà Jackie Kennedy y était donc c'est hyper important j'ai pas le nom là mais je sais qu'il y a un cabaret transformiste à Lunel alors il y avait.
[43:45] Il y a eu ça. Alors maintenant, je crois qu'il y a dans l'Unélois, du coup, dans le pays d'Unélois, il y a un cabaret qui existe. J'avais vu il y a quelques temps qu'il y avait... Mais du coup, il y a plein de lieux qui existent. Mais encore une fois, pour les personnes qui se demandent est-ce que je suis safe ? Comme tu disais, effectivement, renseigne-toi autour de toi. Mais surtout, n'attends pas. N'attends pas parce que du coup, dès lors que tu te sens, toi, suffisamment en confiance, au pire, tu vas juste voir le spectacle. Tu parles avec les gens qui ont performé, les gens qui sont là, les gens qui sont maquillés et qui n'ont pas forcément performé. Mais du coup, parle. Et le meilleur moyen de savoir si tu peux te lancer ou pas, c'est de parler. Carrément. et puis j'imagine que tu dois avoir une confidente un super ami et bon marché.
[44:34] Costumé et tout prépare en règle préparé dans la rue c'est la compagnie attend garde de corps personnel et des coûts tu peux vous c'est ça après il ya plein d'options clairement par rapport à ça puis tous les lieux et des scènes ouvertes tu te change la battue prépare la banque a si vraiment tu te sens pas moi clairement pour ceux qui connaissent nîmes je travaille sur la rue de république très régulièrement maquillé bon après je mets des lunettes de vie au cas où pour si jamais jamais quelque chose de spécial mais et du coup voilà je je traverserai là je suis pas habillé en tenue de drague je traverse la rue la rue on va rentrer dans les clichés mais plus de kebabs que de restos étoilés et des vécu d'agression jamais des vécu d'agression parce que je n'ai jamais agressé en fait je fais mon chemin je trace marot tout ça et je vais pas chercher le regard des approbateurs il y en a peut-être et ça changera quoi de toute façon et pour avoir vu pendant des marches etc, on voit plus de haine ou de comportement haineux de la part des personnes qui sont un peu trop à droite ou.
[45:33] De certaines religions comme les catholiques par exemple, du coup on a eu une fois pendant un site réaction c'est une collecte de fonds faite par les dragues notamment à Montpellier où une personne nous a fait un signe de croix, pour nous expier du mal peut-être, je sais pas ça a pas marché par contre, t'étais beau gosse mais regarde, c'est même pire encore donc du coup voilà, donc c'est vrai qu'il y a tout ça en fait, mais de la malveillance il y en aura toujours et il faut arriver à passer outre mais voilà, je pense que de ce que j'ai pu voir aussi, c'est pas le cas 100% loin de là, il y a quand même de vraies agressions, mais des personnes qui se font agresser ont été agresseurs juste avant en fait, parce qu'une personne a eu un regard déplacé ou un regard qui a été interprété comme déplacé en fait les personnes vont dire, ah t'as un problème pourquoi tu fais ça en fait ? Pourquoi tu fais ça ? Oui t'as peut-être eu un trauma qui fait que tu réagis comme ça mais est-ce que c'est la vraie solution en fait ? Est-ce que la haine est la vraie réponse ? Non clairement On a un super film qui porte la haine justement American X-History justement qui retrace bien ça, Excellent, merci Calvin Je rappelle qu'on peut te trouver sur Calvin Cardin tu tapes ça sur Google, Instagram, Facebook et tu retrouveras toute son actualité TikTok aussi Et TikTok, oui effectivement.
[46:46] Pour conclure ce podcast, est-ce que tu as un message personnel ? Quelque chose que tu as envie de partager ? À toutes les personnes qui sont venus me voir un spectacle qui m'ont soutien sur les réseaux juste merci vraiment merci tu peux pas t'imaginer toi qui regardes cette vidéo là le bien que tu peux faire un artiste parce que c'est quoi dire maintenant majoritairement on a les réseaux nous qui nous produisons en plus du spectacle vivant ou des arts graphiques on a les réseaux et toutes les personnes qui sont là pour nous aider etc vraiment qui nous mettent juste un like, un j'adore ou quoi que ce soit sur les réseaux, un petit cœur sur Insta ou quoi, ou même un petit commentaire qui a pris 10 secondes à écrire. Vraiment, toutes ces personnes-là, mais du fond du cœur. Merci. Alors, je ne vais pas le faire parce que si je vais... Non, ça va dégueulasser les ongles, mais voilà. Le carré était, en tout cas, vraiment merci, merci. Et continuez vraiment à contacter les artistes, à leur parler, à tout ça, à nous parler. Vraiment, c'est... Vous êtes merveilleux.
[47:48] Parfait. Merci, merci Calvin Merci à toi Merci d'avoir été fidèle à ce podcast des questions, quoi que ce soit à proposer vas-y, écrivez en commentaire Calvin te répondra ou je te répondrai ou ce sera l'occasion dans un autre épisode et bien sûr je te retrouve sur homoheureux.fr pour les accompagnements, les autres podcasts les ressources gratuites à télécharger pour t'aider à vivre une vie épanouie Merci à toi, à bientôt.
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