Transidentité, d’homme à femme : Le parcours courageux de Susanne vers sa vraie identité #034
J’ai passé 50 ans à essayer de vivre dans un corps d’homme qui ne me correspondait pas. Jusqu’au déclic. Susanne, 64 ans, raconte avec authenticité son parcours de femme transgenre. Un cheminement semé d’embûches, riche en leçons inspirantes. Une belle invitation à s’autoriser à être soi, envers et contre tout !
Transgenre : comment Susanne a surmonté 50 ans d’inconfort identitaire
Susanne est venu se reposer quelques jours dans ma chambre table d’hôte LGBT dans les cévennes. Au début, je n’ai rien capté. C’est simplement en discutant que j’ai su que Susanne était avant une femme dans un corps d’homme.
Loin des discours caricatural, des revendications au forceps, des clichées, j’ai trouvé le partage de Susanne humble et précis. Je lui ai proposé d’enregistrer une discussion. Qu’elle a accepté au pied levé, sans préparation…
Le parcours inspirant de Susanne : quand l’identité profonde triomphe des apparences
Susanne a un message puissant à partager :
Considérez où vous êtes, ce que vous êtes, et essayez de vivre avec tout ce que vous êtes.
À 64 ans, cette femme transgenre a traversé un long chemin pour se révéler pleinement et vivre en accord avec son identité profonde.
Dans cet épisode touchant, Suzsanne revient sur les étapes de sa transition initiée à ses 50 ans. Avec sincérité, elle partage les défis traversés mais aussi les belles victoires. Une conversation inspirante, pour nous rappeler que le plus important est de vivre pleinement qui nous sommes.
Son parcours est une invitation à nous interroger :
Comment trouver le courage d’être soi, envers et contre tout ?
Quelles sont les clés pour s’accepter, quand notre apparence ne reflète pas qui nous sommes à l’intérieur ?
Voici quelque une des questions que j’ai posé :
Depuis quand sais-tu être homo, une femme ?
Qu’est ce que tu te disais ?
Qu’a dit la famille ?
Tu peux regarder tes albums photos d’avant ?
Pourquoi cette peur d’être une imposteur, de voler le rôle d’une vraie femme
As tu eu peur de ne pas être une vraie femme ?
Comment tu fais pour te faire identifier comme femme, au tel et ds le quotidien ?
Que dirais tu aux transgenres susceptibles quand on parle de genre, il elle etc ?
Quand le décalage entre corps et identité devient insupportable
“Il m’a fallu 50 ans pour réaliser où était vraiment mon problème.”
Pendant des décennies, Susanne a essayé de vivre dans un corps d’homme qui ne lui correspondait pas. Elle faisait de son mieux, sans vraiment se sentir à l’aise.
Quelque chose clochait, sans qu’elle puisse mettre le doigt dessus.
Combien d’entre nous se sentent en décalage avec ce qu’ils vivent, sans oser se l’avouer ?
La crise de la cinquantaine a été un électrochoc. Susanne a réalisé que pour avancer, elle devait faire des choix alignés avec son identité profonde. En explorant son côté féminin, tout s’est éclairé. Les pièces du puzzle se sont assemblées.
Plus de doute possible : Susanne est une femme, née dans un corps d’homme.
Commence alors un long processus de transition, jalonné de petites victoires et de précieux soutiens.
10 enseignements inspirants pour vivre en accord avec soi
“Une réaction d’autrui face à moi n’a souvent rien à voir avec moi, mais avec leur propre insécurité.”
Susanne nous offre des clés puissantes, ancrées dans son propre vécu, pour agir face aux doutes et tensions qui émergent lorsqu’on décide de vivre en congruence avec soi-même.
Identifier la racine du mal-être
Plus qu’une simple insatisfaction, il est crucial d’interroger en profondeur ses ressentis et son identité. Susanne a mis 50 ans à comprendre la source de son inconfort.
Avancer à ton rythme : le processus étape par étape
Explorer sa féminité (ou sa masculinité) ne se fait pas en un jour. Susanne a commencé par de petits pas : vernir ses ongles ou changer de tenue dans des cercles sécurisés avant de les révéler dans des contextes publics.
La force de l’entourage choisi
Bien que sa connexion avec sa propre sœur ait été limitée, Susanne a su tisser un réseau d’amis et de collègues bienveillants qui ont joué un rôle clé dans l’intégration de sa nouvelle identité.
Distinguer les mauvaises intentions des maladresses sincères
Lorsque quelqu’un te nomme au mauvais genre ou semble troublé par ta voix, demande-toi : est-ce une attaque intentionnelle ou une maladresse liée à un manque de connaissance ?
S’autoriser l’imperfection
Une transformation physique et psychologique ne conduit pas toujours à des résultats “parfaits”. Susanne s’accepte aujourd’hui pleinement, y compris avec quelques imperfections chirurgicales.
Rester curieux et apprendre à connaître son corps
Découvrir le Tantra et le travail corporel sexologique a permis à Susanne de renouer avec son corps et son expressivité. Ces outils l’ont aidée à vivre pleinement dans son nouveau corps sans l’idéaliser.
S’inspirer de l’histoire des autres
Susanne souligne le rôle important des communautés LGBTQIA+ : elles ont pavé la voie pour rendre des transitions sociales et médicales plus accessibles à une nouvelle génération.
Se libérer du besoin d’approbation totale
“Ne tente pas de convaincre qui que ce soit que ta manière de vivre est la meilleure. Vis-la pour toi, pas pour les autres.“
Accepter la complexité des relations amoureuses
Être une femme lesbienne transgenre peut susciter des questionnements dans les communautés qu’elle habite. Mais Susanne persiste : l’authenticité attire les bonnes personnes.
Se donner le droit de s’aimer et de prendre des risques
Que ce soit pour draguer dans un bar lesbien ou se présenter à un nouvel employeur, Susanne prône l’audace mesurée : “sans risque, aucun plaisir n’est possible.”
Ose affirmer ton identité profonde, aussi unique soit-elle !
Au-delà des enjeux spécifiques liés à la transidentité, le parcours de Susanne résonne en chacun de nous.
Combien de personnes vivent en portant un masque ?
En essayant de rentrer dans des cases qui ne leur correspondent pas vraiment ?
Beaucoup aimeraient changer de vie, accomplir un rêve, ou simplement pouvoir être elles-mêmes sans être jugées. Mais par peur du regard des autres, elles se brident et s’empêchent d’être pleinement heureuses.
L’exemple de Susanne nous montre que peu importe nos spécificités, l’essentiel est de s’écouter et d’honorer qui on est. C’est la clé d’une vie épanouie et alignée.
Alors pourquoi attendre pour t’autoriser à être vraiment toi-même ? Libère ton identité profonde, c’est ton bien le plus précieux !
Transcription du podcast
[0:01] Hello, bienvenue dans le podcast Homo Heureux.fr, je suis aujourd'hui en compagnie de Suzanne.
[0:08] Suzanne répète très souvent, je suis né au mauvais endroit, dans le mauvais corps. Et justement, nous allons parler de transidentité, de transsexualité, de transgenre. Je trouve que le parcours de Suzanne est très intéressant et je te propose d'avoir une discussion avec elle pour nous partager un peu son expérience de vie. Bonjour Suzanne. Bonjour à tous ! Et merci d'être là. Pas de problème. Voilà, tu es venu ici au début pour prendre quelques jours de vacances dans la maison LGBT des Monts Bleus en Lozère. Oui, c'est juste. Voilà, tu es suisse. Oui, je suis suisse. Tu as 64 ans quasiment. Plus ou moins, ouais. Et voilà, tu es né homme, aujourd'hui tu es femme. Tu es né dans un corps d'homme. Oui, c'est juste. Juste je suis né dans un corps homme et je suis une femme qui aime les femmes et il m'a fallu 50 ans pour réaliser où est vraiment mon problème et après ça j'ai fait tous les tours et détours pour réaliser mon corps pour moi. Donc à la Suisse, tu préfères parler en anglais, en fait tu es plus friand je suppose. Donc vous dites que vous avez besoin de 50 ans pour voir que vous avez un problème ?
[1:32] Non, pas exactement. Ça m'a pris 50 ans de savoir où était le problème, ou d'où il venait d'origine. Parce que j'existais d'ici à là, et ici en dessous, j'ai essayé de... Maintenant ça ressemble un peu étrange, j'ai essayé de le gérer, mais je ne me sentais pas vraiment à l'aise. J'étais à l'aise. J'ai fait ce que je pouvais pour vivre la vie d'un homme, mais ça ne s'est pas bien fait. Et puis, finalement, j'ai eu une crise de midlife et en pensant à ce que je vais faire dans le futur, j'ai dit que je voudrais faire seulement des choses qui sont pour moi. Et donc, j'ai commencé à ouvrir mon côté féminin et plus je l'ai ouvert, plus ça s'est bien passé. Et parfois je suis allé voir un groupe de hommes qui portaient des vêtements pour sortir. Et quand j'ai eu mon premier cou, j'ai trouvé que tout s'est calme. C'est comme dans un film où le ton s'éloigne et la photo reste.
[2:48] Maintenant je sais que ce n'est pas une cross-dress, ce n'est pas une transvestite, je suis juste une femme. Et depuis alors, j'ai traversé tout ce que j'avais à faire. Et tu étais 50 ans à ce moment-là ? Oui, plus ou moins. Et ça t'a pris environ 4 ans à devenir complètement femme ? Oui, à ce moment-là, en Suisse, J'ai été à Bruxelles, j'ai eu à traverser tout ça et c'était les premiers deux ans de traitement psychologique avec un spécialiste dans ce domaine. And after the two years you could present yourself to, I did this at the hospital in Basel, and then they decided if you would be ok with your way of looking to go out with that into your professional life not only in your private life and at that time I could change the hormones so the testosterone was blocked and the estrogen was given Et deux ans plus tard, quand le groupe de médecins a vu que j'étais en train de réussir à changer, j'ai pu faire toute la chirurgie nécessaire.
[4:12] Avant de parler de cette transformation, tu disais que quelque chose était bien et que c'était difficile pour toi. Comment vous vous sentez-vous ? Vous étiez gay ? Vous étiez hétéro ? Comment vous vous présentez-vous à l'extérieur ? Pour moi, je pense que les femmes étaient toujours les personnes plus valables, parce qu'elles comprenaient ce dont je parlais, et je comprenais ce dont elles parlaient. Quand j'étais enfant, ou plus tard à l'école, avant le BAC, au déjeuner, les filles ne m'entendaient pas, mais avec les garçons, après 4 ou 5 minutes, nous étions tous perdus. Nous ne savions plus comment communiquer et poursuivre la discussion. Donc, mon focus était toujours sur les femmes. Il n'y avait absolument pas de raison de changer ça. Oui, oui. Et je pense que quand tu comprends que tu es femme, tu veux partager avec ta famille, tes frères, tes sœurs ou tes amis, Comment fais-tu ça ? Je n'ai qu'une seule soeur, mes parents sont déjà partis.
[5:40] Je lui ai dit, je crois que j'étais sur le téléphone, parce que nous n'avons pas beaucoup de contacts en fait, mon groupe d'amis est le plus important. Quand je lui ai dit sur le téléphone, elle a dit « ah ok » et j'ai dit mais je suis toujours comme les femmes, ok, bien, ça aussi elle a dit ça, mais elle a râle donc j'ai pensé ou j'ai trouvé qu'elle l'aurait bien mais ce n'est pas toujours le cas oui, oui et.
[6:16] Ok, donc maintenant vous êtes une femme depuis 10 ou 15 ans ? 15 ans, oui. J'ai été une femme toute ma vie, mais je ne pouvais pas m'évoluer. Oui, exactement. J'ai commencé à m'évoluer il y a 15 ans. Oui, donc comment vous vous sentez maintenant ? Parfait. C'est évident pour vous ? Oui. Et ce côté évident était toujours là, finalement ? Est-ce que c'est quelque chose que tu as pris du temps à construire et à te sentir à l'aise avec ? Oui, bien sûr. Au début, j'avais beaucoup de cheveux dans mon visage et tout ça. Et si tu étais...
[7:02] Au moment où j'ai découvert qui j'étais, je ne pouvais pas bouger parfaitement ou agir. Et tu commences à trouver la façon de vivre autrement. Comment ça fonctionne, comment on se déroule, comment on se déroule, comment on parle. J'ai dû apprendre à parler avec ce que nous appelons une voix féminine, ce qui n'est pas si facile, et j'en ai perdu un peu, mais en ce moment ce n'est plus si important, parce que je peux accepter mon corps, j'ai des tatouages sur le corps, je n'aurais jamais fait ça avant, parce que, qu'est-ce qui aurait été la raison ? Maintenant, c'est mon corps, j'aimerais... Avez-vous des pensées comme « Je suis une vraie femme ? » « La femme m'acceptera comme je suis ? » Ou « Je dois jouer à quelque chose ? » Non, pas de...
[8:02] Ça dépend. Il y a des femmes qui disent qu'il faut être née en tant que femme pour être une femme. Elles sont là et je ne peux pas les convaincre parce que j'ai été, à peu près, faite par des surgeons en tant que femme. Et j'ai certainement manqué un couple de choses dans mon corps, que certaines chirurgies n'ont pas été bien effectuées. Et je n'ai pas d'ovules, je n'ai pas de vôme, je n'ai pas la chance de donner le bébé à un enfant. et pour certaines personnes, les hommes et les femmes, cela ne compte pas en ce cas. Donc oui, il y a un peu de concern que certaines personnes ne m'acceptent pas, mais d'autre part, il y a tellement de personnes dans le monde, qu'on peut éviter.
[8:47] Quel est ton rapport au corps ? Qu'est-ce qui te connecte avec ton corps aujourd'hui ? Mon corps ? Ton corps. Mon corps. Ton corps. Qu'est-ce qui te connecte avec ton corps ? Est-ce que tu te sens absolument à l'aise avec ça ? Avec cette petite chose qui n'a pas fonctionné avec la chirurgie, on va prendre ça. Avec le reste, je suis parfaitement à l'aise. C'est aussi que j'ai commencé, ou que j'ai finalement pu bouger de la façon que je peux m'exprimer grâce à mes mouvements. Et avec ma première femme, dans ce mariage hétérose, j'ai parfois été correct. « Tu es en train de te mettre en place de manière amusante. » Et quelques années plus tard, j'ai découvert que j'étais toujours en cette manière.
[9:38] Et maintenant, c'est bien. Mais à ce moment-là, ça ressemblait un peu amusant parce que, disons, un homme de mètre agirait de cette façon. Mais maintenant, il n'y a plus de contrôle, il n'y a plus de besoin de contrôle, je suis juste moi-même.
[9:59] Et aujourd'hui, tu as dit que tu avais... Tu peux parler un peu de ton travail ? Parce que c'est aussi très intéressant. Oui, j'étais heureux d'être dans une grande entreprise, qui était une entreprise internationale, qui était en ce moment en Suède. Les Suédois promouvent vraiment ça, pas promouvent, mais ils donnent du soutien si tu fais ça. Et j'avais un très bon boss. donc avant de changer presque un an dans l'entreprise je lui ai dit et nous avons rencontré dans l'été dans un restaurant pour qu'il puisse me voir dans ma nouvelle façon d'apparaître et il a organisé c'est assez bien et nous l'avons fait pendant ma vacances j'avais deux semaines de vacances et dans la première semaine ils ont promis un e-mail que ils avaient un nouveau employé après deux semaines et avec un nouveau picture of myself and they gave the people a week to think it over and the Monday after my vacation I went through the whole house it's three stories and about 50 75 people I introduced myself to all of them and it was in 2012 and for many people I was the first trans person they ever met so they were quite.
[11:20] Et ils savaient comment me voir, comment m'adresser. C'était bien organisé et ça a marché parfaitement. Oui, c'est très bien. Oui. Je pense que vous avez des très bons clients autour de vous.
[11:36] Et vous pensez que c'est à cause de la Suisse ou de votre entreprise ? C'est en partie à cause de la entreprise. Et je pense que ça dépend aussi de votre situation personnelle. J'étais seul à ce moment-là, et je pouvais être moi-même de toute façon, il n'y avait donc pas peur de faire quelque chose de mal, donc je pouvais m'ouvrir et approcher les gens. Et je pense que si tu peux faire ça, si tu es dans la même situation, c'est très bien si tu approches les autres personnes, même si c'est plus commun maintenant, les gens ne sont pas si sûrs, parce que vous vous voyez différemment, vous parlez différemment peut-être, et la façon dont vous vous adressez, ou qu'ils devraient vous adresser, vous leur donnez beaucoup de soutien. Si vous ouvrez et que vous allez aux gens, je pense que cela aurait fait beaucoup de différence, mais aussi la société l'a préparé très bien. C'est très bien. Oui, j'ai eu beaucoup de questions. Nous ne pouvons pas tout dire car le temps est compté.
[12:47] Et en fait, dans un autre travail, vous travaillez sur le corps aussi. Oui. Pouvez-vous en parler un peu ? Ok, bien sûr.
[12:58] J'ai eu une mauvaise expérience avec une autre femme qui ne m'acceptait pas comme je l'étais. J'étais très triste à propos de cela. Après un moment, j'ai eu une nourriture avec quelqu'un d'autre et le mot Tantra est venu sur la tête. Et j'ai pensé, waouh, c'est le fil de fer pour...
[13:20] Et j'ai commencé à regarder ce que c'est. Et j'ai découvert qu'il y avait beaucoup d'opportunités pour faire ça ou pour apprendre ça. Et j'ai trouvé un très bon endroit. Et la chose c'est que la façon dont cette femme comprend ça, c'est comme s'accepter toi-même et ton partenaire dans le tantra, la façon dont il est ou elle est en ce moment avec ce corps qu'ils ont, avec le mood, avec le... Et c'est juste d'accepter ce que tu as. Et c'était la première pour moi, car je pouvais vraiment y aller avec tout ce que je n'avais pas. Et je l'avais, je pouvais être à l'aise et apprendre à agir aussi d'une manière érotique, d'une manière bonne. Et après ça, j'ai aussi fait une éducation sur le travail corporel sexologique. C'est un moyen de apprendre comment vous-même vous travaillez. Vous avez un praticien qui vous dit que vous travaillez avec lui, que vous parlez d'abord et que vous faites des exercices vous-même et que vous apprenez comment votre corps fonctionne, comment vous réagissez, où vous êtes sensibles et tout ça. Donc ça m'a vraiment donné la chance de sentir dans ce domaine, parce que c'est très différent.
[14:40] Les manières que les hommes et les femmes d'experimenter la sexualité et l'érotisme sont complètement différentes, dans mon esprit, de ce que j'ai vécu. Et apprendre à s'en occuper et à accepter que c'est différent, ces deux outils me donnent une grande différence. Et aujourd'hui, vous partagez ces outils ? Vous êtes un peu... Non, je n'ai pas essayé de faire ça, mais malheureusement, Je n'ai pas pu compléter l'éducation, donc j'ai abandonné mon propre endroit, ou je l'ai maintenant, et je vais le faire dans un autre endroit.
[15:22] Donc la chose est que j'étais très triste que je n'aie pas pu faire toute l'éducation, mais d'autre part je la manque, c'est une possibilité. J'ai passé trop de choses, les gens pourraient le faire beaucoup plus rapidement. En fait, ce que je voulais que vous partagez est que vous pouvez devenir, ou que vous soyez, je ne sais pas, un coach ou un support pour les personnes transgendres ? Oui, si j'ai la possibilité, j'ai découvert que l'anglais pour « peer » est une bonne chose, parce que si je peux travailler avec quelqu'un, j'ai vécu beaucoup de choses dans ce domaine, et si je peux aider quelqu'un à approcher de la même position que moi ou qui a un problème.
[16:15] Alors je pourrais aider. Peut-être avec l'aide de certaines personnes comme toi, je vais faire ça. Ça pourrait être plus sur le côté de parler de ça, mais ça pourrait aussi être
[16:28] que je retourne à la pratique et enseigne aux gens comment toucher ou comment sentir eux-mêmes. Oui, c'est quelque chose qui m'a pris des profits, toutes les femmes lesbiennes, tous les hommes gays, elles étaient les premières, et les femmes lesbiennes, et maintenant les transgenres, ce qu'ils ont fait pour ouvrir la société, pour ouvrir la pensée, j'aimerais aussi... J'ai pris des profits, mais j'aimerais en donner un de plus, en les donnant à la prochaine. Oui, c'est ça.
[17:07] Et maintenant, je voudrais parler de deux sujets clés, si tu es d'accord, de l'esprit de soi, de la confiance, de trouver son propre endroit dans la société, dans sa propre vie, l'amour. Et pour la deuxième partie, je voudrais parler de l'identité trans, de la transsexualité, de l'homosexualité, de la société, etc.
[17:34] Comment as-tu ressenti ton endroit en tant que femme aujourd'hui, quand tu es entrée dans un magasin de pâtisserie, dans un magasin de chaussures ou dans ton bureau ? Bien sûr. Oui, d'accord. Et... As-tu toujours eu cette confiance en soi, en tant que femme ? Hum... C'est... Comment peux-je exprimer ça ? D'abord, quand j'ai commencé à ouvrir mon visage féminin, il y avait des petits pas, comme si je peignais mes doigts et que personne ne les voyait. Mais ce que j'ai fait, et que j'ai pu partager avec d'autres personnes, c'est comme si j'avais une main dans mon dos qui m'aiderait.
[18:26] Pour les gens qui me regardent maintenant, c'est la même chose, mais j'ai fait ça dans de petits pas, en pièces. Et chaque fois que j'ai fait quelque chose de nouveau et ouvert, quelque chose dans ma personnalité, j'ai ressenti cette force dans le dos, pour dire, qui m'a supporté. Donc, étape par étape... Exactement, étape par étape signifie que vous découvrez les prochains pas, oui. De temps en temps. Oui. Parce que nous devons le processer dans la tête. Adopter. Adopter, d'accord. Donc, vous devez apprendre à adopter. Oui. Mais je pense que la self-esteem a été construite aussi. Oui. Donc, par exemple, que pensiez-vous quand vous aviez 55 ans, après votre transformation complète ? À ce moment-là, que pensiez-vous et que craignez-vous ? Quand j'ai finalement terminé la chirurgie, et que je commençais à être dans la vie quotidienne, il n'y avait plus d'entraînement de psychologues, et les hormones étaient aussi élevées, j'ai pensé à moi-même.
[19:42] Maintenant c'est bien, je peux commencer à vivre, c'est ce que j'ai pensé. Et plus tu peux faire cela, et plus tu es accepté par l'extérieur, cela te donne un peu de feedback que tu es dans la bonne position. Et je pense, et c'est le feedback que j'obtiens des situations dans la vie quotidienne, tant que je n'ouvre pas ma bouche, les gens ne réalisent pas que quelque chose est différent. Je suis toujours à la voix parfaite. Ok, merci. C'est ce que j'ai dit à toi hier, quand tu as écrit ton livre ici, on a eu peut-être trois minutes de téléphone pour finir les détails, et je n'ai pas réalisé que tu étais un homme. Et quand tu es venu ici, ma première impression n'était pas que quelque chose de compliqué. Ok, elle est Suzanne, je n'ai pas... Pas de questions qui m'ont poussé.
[20:42] Et puis, parce que plus tard, le lendemain, tu parles de ça, ok, j'ai compris, mais... Oui, ça ne m'intéresse pas. C'est exactement pourquoi j'aime cette conférence et partager cette expérience avec mes amis sur homo.fr C'est parce que je sens que vous êtes très self-centré sur ce sujet. Et nous n'avons pas de honte, ni de doute, ni de questionnement. Est-ce que je suis une femme ? Ce genre de sujet. C'est pour cela que je parle de la self-confidence à ce niveau. C'est très intéressant.
[21:23] Et pour toi, c'était confortable d'aller avec une femme ? Parce que tu es lesbienne, tu es aussi jaillisse, etc. Tu es en train de te prendre en charge dans ta nouvelle vie. Et pour toi c'est évident, c'est facile à faire, ou tu as eu des jugements mauvais ou des feedbacks étranges des femmes ? Lesbiennes je veux dire.
[21:59] Personnellement, non. J'ai lu des forums sur Internet qui disent que certains sont très durs contre eux-mêmes et contre la société. Ils n'acceptent pas quelqu'un qui n'a pas été né dans un corps féminin comme une femme. Ils disent que je suis un homme transformé. mais dans ma façon de penser, je suis une femme née dans un corps masculin. C'est la façon dont je le vois, mais ils le voient différemment. Je n'ai jamais vraiment rencontré quelqu'un qui ne m'acceptait pas. Et beaucoup de femmes, quand nous venons par chance de parler de ma voix, elles disent « je connais beaucoup de femmes qui ont une voix plus basse que toi, et je n'ai jamais réalisé qu'il n'y avait rien de différent d'une autre femme.
[22:52] Pour moi, c'est tellement plus facile d'être moi-même maintenant. Je n'ai plus à contrôler mes mouvements, je n'ai plus à être insécure sur comment agir. Je suis plus généreux maintenant dans ma façon de vivre et ça me donne beaucoup de self-esteem, c'est sûr. Oui, c'est sûr. Et aussi le feedback de d'autres personnes, parce que c'est bien. Est-ce que vous êtes heureux aujourd'hui ? Pas vraiment, je suis seul. On verra, on verra. C'est aussi ma part, après une grande déconfortation, d'être en mesure de sortir et de rencontrer d'autres femmes, et de aller à des endroits où... C'est facile pour vous d'y aller ? Oui, je vis près de Zurich et je pense que c'est le plus grand endroit en partie allemande de la Suisse où je vis, où les activités femmes pour femmes se déroulent. Et vous utilisez des applications de rencontres ?
[23:58] Je n'ai pas été... Mon self-esteem, dans ce sens, n'était pas assez élevé pour pouvoir sortir et dire « Je suis ici, je suis Suzanne, je suis née dans ce corps de homme parce que cette autre femme qui m'a donné ce grand désappointement et ne m'acceptait pas de la manière féminine. J'ai peur d'être ouverte, j'ai peur d'une autre rejetation. Mais ça me bloque de m'être acceptée aussi, donc je dois m'en occuper. Ce n'est pas si facile. Et donc aujourd'hui, si je vous emmène dans une barbe lesbienne, vous vous sentez bien ? Oui, bien sûr ! Ce serait super ! Et tu vas parler avec des femmes et tu vas essayer de les seducer ou quelque chose comme ça ? Oui, ou être séduite, ce serait peut-être plus mon côté. J'aimerais avoir quelqu'un qui reviendrait. Et comment tu penses que tu vas gérer cette sphère de réduction ? Oui, je dois y aller, je dois prendre des actions, J'ai besoin d'une réaction, je dois dire que je pourrais être déçu encore une fois, mais je ne vais pas prendre cela comme un défi personnel, mais je vais accepter que cela puisse se passer.
[25:27] Si je ne prends pas de risques, je ne vais pas avoir de plaisir. C'est le point. Mais c'est plus facile dit que fait. Oui, c'est normal.
[25:41] Ok, je vous propose de parler de la transgenre, de l'identité transgénérale, de la transsexualité, Vous comprenez bien que Suzanne est lesbienne aujourd'hui, donc je suppose que les mots « transgenre », « transidentité » ou « transsexualité » ne sont pas vraiment pour vous, parce que vous êtes femme.
[26:03] Peut-être que ces mots étaient pour vous pendant votre transformation. Oui, c'est quelque chose dont j'ai eu une discussion avec mon docteur féminin. Il est de femme à homme, donc j'ai rencontré lui, il est un spécialiste, il est un grand gars. Et je lui ai dit que je ne suis plus trans et qu'il a fait la transition. Et il m'a dit que j'avais fait une transition, donc je suis toujours trans. Mais pour moi, je pense, pour moi personnellement, prendre une transition est un état de être. Pour moi, c'est une transition qui a un début et un fin, et ma transition a terminé. Donc, dans mon esprit, je dirais que je suis une femme qui aime les femmes et qui a un fond de transphobie. C'est pour moi, personnellement, la façon dont j'aimerais le mettre, et je parlerai aussi de cela. Et si les gens peuvent l'accepter, c'est bien, et s'ils ne l'acceptent pas, c'est bien aussi. Et j'ai l'impression que tu n'as jamais eu une expérience homophobe.
[27:16] Non, je ne l'ai pas eu. Je pense que même quand j'étais plus jeune, la concentration était sur le côté féminin. J'étais toujours plus à l'aise avec les femmes. Je me sentais plus proche. Elles m'ont compris, je les ai compris. On avait la même expression avec les hommes et les garçons. Quand j'étais plus petit, on jouait au cowboy et aux indiens, et j'avais mes petites cartes pour jouer.
[27:48] Mais une discussion plus profonde n'a jamais eu lieu. C'était comme des camarades, mais pas comme des amis. Et avec les femmes, je n'avais jamais eu ce problème, donc le focus était plus sur ce côté-là. À ce moment-là, tu avais une vie avec des femmes. Bien sûr. Tu n'as jamais été gay aussi ? Non. Peut-être que ça t'a aidé à ne pas développer une réaction homophobique, peut-être, en toi-même d'abord, et puis de l'autre côté ? Je ne sais pas, je n'ai jamais fait beaucoup de pensées dans cette tête parce que la réaction homophobique des hommes n'était pas un sujet, parce que je ne me sentais pas vraiment bien dans ce corps de homme. Et quand j'étais jeune, je pensais que j'allais plutôt être sur le côté bas et recevoir au lieu du gars en haut qui me donnait. Mais à ce moment-là, ça n'a pas eu de sens, c'était juste quelque chose que j'ai ressenti. Mais je ne pouvais pas mettre ça dans la connexion de cette vie parce que c'était dans les années 70 et personne n'a jamais parlé. les gens qui parlaient n'étaient pas trans.
[29:09] Peut-être que ça aurait pu aider beaucoup à faire passer tout ça plus tôt, mais je n'y étais pas, alors qu'est-ce que je faisais ? Oui, oui, oui. Et donc, parfois, tu as dit, quand on parlait, que quand tu commences à parler de l'opération du Pastry Shop, tu as quelqu'un qui peut te regarder étrangement, et avoir un gros oeil sur toi, et te demander ce qui s'est passé avec elle, pourquoi elle ne te correspond pas, comme tu l'as dit hier. Oui, c'est vrai. Si je vais à un défilé et que je me débrouille pour être servie, peut-être la boucherie ou le boulanger.
[29:59] Le look, le comportement, les mouvements sont tous OK. Mais si je commence à parler, je vois que le visage du homme se tourne parce que pour eux, il y a un peu de déséquilibre. La voix ne correspond pas à ce qu'ils attendent parce qu'ils attendent une voix plus haute. Et beaucoup de femmes ne réalisent pas cela. La plupart d'entre eux, je veux dire 2% peut-être, ont eu contact avec d'autres personnes dans ma situation ou dans les autres. Mais pour les hommes, ça commence à être une sorte de désharmonie et pour les femmes, ça ne le fait pas. Donc deux questions. Avez-vous eu de mauvaises expériences avec ce genre de choses ? Presque aucun. Je pense que j'ai eu parfois un groupe de jeunes qui ont commencé à me rire. Peut-être que c'était au début quand j'avais les cheveux dans mon visage, parce qu'il fallait enlever le laser et ainsi de suite. Mais je pense que les adultes et les enfants m'acceptent le mieux. C'est le plus difficile pour les jeunes qui essaient de trouver eux-mêmes. Et dans une équipe, c'est plus facile de faire plaisir à quelqu'un d'autre qui n'est pas part de la équipe. Les jeunes, je suppose, demandent aussi pour eux-mêmes. C'est ça.
[31:21] Et quand vous avez eu ce changement de visage sur certains hommes, qu'est-ce que vous pensez ? Qu'est-ce que vous pensez à ce moment-là ? Quels sont vos peurs, vos questions, vos émotions ? C'est... C'est... C'est triste d'une certaine façon que les gens ne peuvent pas l'accepter, mais je ne connais pas leur background. Et parfois, aujourd'hui, c'est si facile de changer de nom et de changer de gender dans la société. Et peut-être que ces gens avaient des problèmes avec quelqu'un qui a fait ça, et qui, d'une certaine manière, ne vit pas vraiment dans ce nouveau comportement, dans ce nouveau rôle. Et ils ne sont pas sûrs de ce genre de personne je suis. Je suis vraiment à la fin de ma transition ? Je suis dans le milieu ? Et s'ils ne voient pas une femme ou un homme, ils ne se sentent pas confortables. Donc ils se demandent ce qu'ils voient. Est-ce quelqu'un d'entre eux ? Je ne me sens pas confortable. Peut-être que ça vient d'ici. Mais je ne suis pas personnellement offensé.
[32:31] Donc vous continuez votre vie ? Pour toi, ce n'est pas un sujet. Non, je n'ai pas à aller enseigner à quelqu'un que je suis ceci ou cela. Exactement, merci d'avoir posé ce sujet. Je voulais te demander ce que tu penses. Tu sais, on voit parfois des personnes plus jeunes qui sont en train de se transformer, et ils sont très susceptibles, très sensibles. Quand on dit qu'il, elle, Vongli, on fait des bruits sur le genre, et ils réagissent trop vite, et c'est tout de suite un gros sujet pour eux.
[33:13] Est-ce que tu as quelque chose à leur dire ? Oui, j'ai quelque chose à leur dire dans ce sens. J'ai passé tout ça moi-même, pour sûr. Parce que quand tu commences à changer, tu dois apprendre à agir, à réagir, à parler, à faire des mouvements. Et quand tu es finalement convaincu que tu es dans le bon genre, et que tu es toujours en train de apprendre ou que tu es nouveau, presque nouveau dans le domaine et que quelqu'un ne t'accepte pas, alors ta personnalité est en train de bouger et tu n'es pas en train de t'en prendre sérieusement. C'est ce que je pensais quand j'étais dans cette situation.
[33:55] Mais je pense que ça ne vous aide pas si vous tombez sur l'autre et que vous commencez à les corriger. Je les vois maintenant depuis 10 ans, mais à ce moment-là, j'ai aussi pensé que j'aimerais convaincre la personne devant moi que je suis comme ça, et que je ne me déplace pas parfaitement, mais juste accepter que ces gens peuvent avoir un background avec une mauvaise mémoire ou avec l'insecureté d'eux-mêmes sur ce qu'ils sont. Je veux dire si je me présente dans mon rôle et il y a une autre personne un homme et puis peut-être qu'il commence à penser que ça pourrait aussi être une partie de ma vie que je serais peut-être pour un week-end ou alors dans la situation des femmes j'aimerais ça donc vous les faites insecure parce qu'ils commencent à penser à leur propre vie Donc, ne vous inquiétez pas trop, car une réaction d'une personne à vous, bonne ou mauvaise, est toujours liée à la personne elle-même.
[35:07] Oui, prends-le un peu plus facilement et ne t'en fais pas parce que ça ne va pas faire de bon pour toi et ça ne va certainement pas aider la personne devant toi, ça va la faire malade ou être plus insécure pour la prochaine rencontre ou rencontre avec cette personne. La plupart du temps, je propose à ces personnes de se demander si la personne en face de moi a des intentions mauvaises ou bonnes. Je pense que c'est une bonne question. Est-ce qu'elle me fait plaisir ou est-ce que c'est juste une discussion comme ça ? Oui. D'accord. D'accord, parfait. J'ai eu beaucoup de questions, mais c'est difficile de répondre à toutes les questions. En tout cas, merci beaucoup, Suzanne, je suis très attaché à votre authenticité, votre manière de gêner, etc. Est-ce que vous voulez partager quelque chose ? Est-ce que vous avez un message personnel à donner à la communauté LGBT ? J'aimerais donner cela à tout le monde, je pense.
[36:26] Oui, considérez où vous êtes, ce que vous êtes, et essayez de vivre avec tout ce que vous êtes. Et si vous avez des gens autour de vous, comme des familles, des amis, qui ne vous comprennent pas, essayez d'expliquer cela. Et il y a tellement de possibilités aujourd'hui, comme vous pouvez aussi sortir et changer à cet endroit, et être une femme ou un homme de l'autre côté pendant deux ou trois heures dans un groupe de ces amis. Retournez dans cette chambre, changez vos vêtements et retournez à la maison. Et en vivant vous-même, vous pouvez trouver où vous êtes vraiment.
[37:08] Essayez d'ouvrir vous-même et les autres personnes autour de vous la meilleure façon pour que tout le monde puisse vivre avec ça. Le fait d'être fous de l'autre, c'est peut-être un peu un peu exagéré, parce que tout le monde pense que je suis tellement individuel, que je dois être accepté par tout le monde de la façon dont je veux être.
[37:32] Non, d'autres personnes ont aussi leurs avantages et leurs désavantages. Elles aiment voir cela ou cela. J'aime bien voir ça, donc respectez-le aussi, soyez vous-même, mais n'essayez pas de convaincre d'autres que votre être est le plus important dans la vie. Merci beaucoup.
[37:54] Et si vous avez des questions, vous pouvez les écrire. Si vous nous regardez sur Youtube, n'hésitez pas, vous avez des commentaires, vous pouvez laisser vos questions, et je vais répondre à eux, peut-être que Cézanne va répondre à eux, si vous avez des questions, etc. J'aimerais faire d'autres vidéos sur ces sujets, sur l'identité trans, la transsensualité, le transgenre, etc. Et qu'est-ce que je voulais ajouter ? Et oui, si vous voulez aller plus loin, vous avez un guide LGBT gratuit, que vous pouvez downloader sur ma site web. C'est en français and you can download it from my website just below the video and you can find this podcast from Apple Podcasts, Spotify, Deezer YouTube, my website and anywhere you can download and listen to podcasts, thank you very much Suzanne it was a great time yes and I enjoyed it as well thank you and see you maybe soon I hope so I like this place very much I would like to, retourner à la 7 pour moi c'est un cause de coeur, merci à toi qui nous regarde à une prochaine fois dans un futur podcast homoheureux.fr bye bye.
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